Le commencement de la fin, ou la fin du commencement ?
Un déficit commercial doit être compensé par des flux financiers, afin de maintenir un minimum d’équilibre.
Les États-Unis enregistrent un déficit commercial important et constant, qu’ils parviennent à financer par leurs ventes de Bons du Trésor, achetés par la Chine et par d’autres gouvernements/banques centrales.
Le deal est le suivant, et fait partie intégrante de la stratégie commerciale :
vendre plus de marchandises aux Etats-Unis et soutenir leur déficit commercial par des achats de Bons du Trésor. Le recyclage est quasi presque parfait.
Un glissement subtil, mais notoire, s’opère depuis quelques mois, à savoir que ces T Bonds sont principalement acquis par des investisseurs privés étrangers en quête de rentabilité au vu du niveau des taux d’intérêt. Traditionnellement, ce type d’investisseur n’est pas fiable car ils s’en détourneront dès que les rendements seront moins intéressants.
Les dirigeants occidentaux croient contrôler la situation, ne se cessent de formuler critiques et exigences envers la Chine, ce qui rend les Chinois perplexes car – après tout – c’est eux les créanciers des États-Unis.
Constat:
les ventes actuelles de bons du Trésor américains par les chinois atteignent des niveaux records, et pourraient déclencher une crise budgétaire majeure aux États-Unis.
Les Chinois arbitrent très simplement : Bons du Trésor US contre or.
Constatez par vous-même l’évolution de leurs réserves.
Conséquences possibles?
Certaines modélisations simples suggèrent que le niveau de vie aux États-Unis est surévalué d’environ 27 % par rapport à leur déficit commercial.
Chers lecteurs,
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Bien sincèrement,
Michel
Le réveil sera douloureux pour ceux qui continuent à prêter aux Etats Unis car les intérêts versés se font dans la même monnaie, c’est-à-dire qu’ils ne valent mieux. C’est le premier qui sort du jeu qui gagne, malheureusement pour les chinois, ils ne peuvent sortir rapidement étant donné le volume de bons du trésor qu’ils détiennent. Un mouvement trop rapide et c’est l’hallali.
L’étape suivante, pour les fournisseurs des Etats Unis, sera de trouver un nouveau client, et là, on peut s’attendre à une crise sans commune mesure, pour nous aussi.
La crise de 29 a été états-unienne principalement mais a occulté la crise de la livre sterling qui a perdu sa place de monnaie principale d’échanges mondiaux au profit du dollar.
L’étape suivante pour les USA sera de faire baisser le $.
L’équipe Trump est prête à activer cette carte majeure.
Auront-ils besoin de le faire si tout le monde liquide ses dollars ?
Je suis curieux de savoir si les accords de libre-échange signés par les USA comportent une fourchette de taux de change avec la monnaie de leurs partenaires.
Dans le cas contraire, ils vendront sans limite leur production à leurs dévoués partenaires.
Vous aviez très bien traité le problème des bons du trésor américain dans un de vos articles, ainsi que du conflit économique avec la Chine.
Bonsoir depuis la ville de Québec, Canada🇨🇦
Adhérant â votre propos, une interrogation demeure pour moi. Que devrait alors faire un simple citoyen demeurant à l’extérieur des USA pour se protéger de l’inéluctable ?
Merci et salutations.
Mais les américains en bénéficieront! Puisque leurs entreprises pourront exporter bien plus.
S’attendre à une crise de 29 fois 10, se mettre dans un trou, apprendre à cultiver un bout de terrain pour se nourrir, loin des autres.
Se dire que les personnes qui a priori pourraient apporter les solutions représentent réellement le problème. En ma qualité de français, il suffit d’observer MACRON et ses courtisans pour constater cela (ou de la compétence hors norme de B. LE MAIRE en matière économique et financière: depuis plus de 7 ans ministre de l’Economie quand même !!). En conséquence, favoriser sa résilience face à un système où le ver est plus que rentré dans le fruit !
Se rappeler de ce qui est véritablement essentiel dans la vie et la manière de protéger cela de manière responsable en étant conscient de ce qui peut être faire personnellement et activement plutôt que de laisser volontairement la responsabilité à d’autres et être passif.
Faire marcher son “intelligence humaine personnelle” plutôt que de déléguer la faculté de réflexion aux “intelligences” collective et artificielle.
Être conscient des intérêts et idéologies animant les personnes diffusant la bienpensance.
Garder l’espérance (avec lucidité !) pour veiller à son bon équilibre et être armé mentalement pour l’adversité et des temps peut-être pas nécessairement simples à vivre.
Cesser de conserver les logiciels d’analyse exclusivement capitalo-financio-matérialo tels que diffusés à longueur de temps par les personnes autorisées.
Avoir le sens de l’humour et encourager l’émerveillement !!