
A qui profite la crise du Covid …
… et pourquoi est-ce toujours les mêmes qui sont les dindons de la farce?
Chers lecteurs,
Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion. Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères. Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court. Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement. J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».
Bien sincèrement,
Michel
A l’Auteur, un grand Merci pour cette pensée que vous avez eue au point, et pardonnez ma métaphysique, est-ce-vous qui l’avez pensée ?
Tout ce que je peux vous dire est que vous avez bien été inspiré ? Une précision cependant, les “dindons de la farce”, et donc le peuple et toujours le peuple est un passage obligé.
Il demeure cependant que les défis et les enjeux sont planétaires. Et les dindons de la farce ne pèsent pas lourd, d’autres dindons de la farce bien plus lourds que ceux-ci et sont ailleurs qui risquent d’être bien plus touchés et sans commune mesure.
Et c’est la raison de votre question inspirée par quelque ange qui vit en vous ?
J’espère que vous m’avez compris. Encore Merci
Le modernisme est aussi dans l’évolution technique et technologique des moyens de production, les détenteurs du capital ont beaucoup moins besoin de main d’ œuvre. Pourquoi parle t’ on de revenu universel selon vous ? Le nouvel appareil économique doit tuer l’ état d’ esprit patriarcal, l’ effort de création par et dans un esprit familial. Le nouvel ordre mondial est la destruction totale de l’ ordre établit par nos anciens au travers de la parole du Christ, à savoir l’ Eglise Romaine.
” L’ héritage libéral de la Révolution française, celui de la Déclaration des droits de l’ homme et du citoyen, est pleinement revendiqué et assumé. Mais ici la Révolution des droits de l’ homme est à la fois une religion et une politique (…) La République entre ” religion laïque ” et irréligion de l’ avenir “. L’ ouvrage : La Révolution française n’ est pas terminée, Vincent Peillon.
Le grand jour reviendra monsieur Santi ou les hommes reviendront vers le Juste, le Christ Roi à déjà gagné contre tous ses ennemis en montant sur la croix. Un jour monsieur Santi le petit enfant charnel sera déposé devant l’ autel, et au travers du baptême, le peuple juif cessera son adversité contre le tout de la création. A bon entendeur monsieur Peillon !
Comme l’a justement souligné l’économiste Patrick Artus – dans une chronique du quotidien Le Point – « l’objectif central du capitalisme néolibéral, qui commence dans les années 1980, est d’accroître la profitabilité des entreprises pour augmenter la rentabilité du capital pour les actionnaires. Pour réaliser cet objectif, le capitalisme néolibéral a utilisé un certain nombre de moyens », notamment « la déréglementation des marchés du travail » et a ainsi « obtenu une forte déformation du partage des revenus au détriment des salariés ».
Sans surprise, nous pouvons constater (selon BusinessAM) une répartition de plus en plus inégale entre les revenus du travail par rapport à la croissance de la productivité…
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…alors que la croissance de la productivité décline pourtant depuis les années 60 !
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Parallèlement, de plus en plus d’emplois dans le secteur de la production ont déjà cédé la place à des emplois souvent mal payés dans le secteur des services. Les clés du progrès diront les uns, dans un esprit Schumpetérien (par analogie à la destruction créatrice), tandis que d’autres diront qu’il est abusif d’assimiler progrès technique et progrès social puisque la concurrence conduit toujours à une économie de main-d’œuvre et une baisse des salaires : les manifestations concrètes en sont l’esclavage et le machinisme, cette nouvelle forme de servitude.
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Friedrich Hayek aurait pu, lui, ajouter que « le progrès technique, imprévisible, n’a pas à être encadré par l’État, au contraire, c’est la libre concurrence qui empêche un pouvoir totalitaire de s’en emparer ». Sauf qu’Hayek ne vivait pas au 21ème siècle, ni dans un monde globalisé où comme aux USA, un dixième de l’économie se caractérise par des industries dans lesquelles 4 entreprises contrôlent plus des deux tiers du marché. Une tendance similaire également observée en Europe, quoique moins extrême. Ainsi, avec des positions cartellaires, et une telle disruption de l’économie, il devient de plus en plus difficile de détrôner les leaders de quelques marchés – propres à l’économie 2.0 – aux États-Unis, en Europe, mais aussi en Asie.
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Ainsi, conjointement à une guerre progressiste opposant Capital et Travail depuis les années 70, conjointement aux sauvetages de la sphère marchande par la « main bien visible » de l’État dès 2008 – heureux soient les néolibéraux – et n’en déplaise à ce bon vieux Adam Smith ou à feu Milton Friedman pour qui le Capital reste synonyme de Liberté ; il n’empêche que les entreprises « zombies » sont toujours maintenues au détriment d’entreprises nouvelles au modèle économique renouvelé. En refusant la destruction du Capital, nos sociopathes et technocrates, par choix volontaire et assumé, accrochés aux dogmes, nous ont contraint à renoncer à l’innovation car leur formule a empêché de nouveaux entrepreneurs d’améliorer un marché abandonné par des entreprises non rentables qui ne pouvaient poursuivre leur activité. Le Capital périmé reste donc maintenu en activité grâce à des taux bas, voir négatif, sans véritable impact sur la croissance économique et l’inflation et ce flot ininterrompu de liquidités (et par analogie de « facilités »)…
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…ne profite, bien évidemment, à la collectivité, elle, se trouvant déjà inscrite au rang des débiteurs à (très) long terme dans l’antinomie de la « destruction-créatrice ». Or, en détruisant de la dette odieuse, l’on détruit du Capital. En détruisant du Capital mal-acquis, on créera à nouveau de la confiance, on favorisera l’innovation, la recherche, le développement et la formation. La destruction du Capital périmé au profit de la création de Capital neuf – grâce au coup de pouce du Covid 19? – pourrait redonner raison « aux utopistes » tels que Sismondi, Engels, Proudhon ou Marx qui prédisaient une société nouvelle reposant sur l’abondance de biens et où le travail (viable, tendra à disparaître) ne constituerait qu’une infime part de l’existence des individus. L’idée fondamentale qui unissait ces différents penseurs résidait dans les espoirs qu’ils plaçaient dans le progrès technique. « Un jour, les machines se substitueront aux hommes. Ce seront-elles qui peineront à leur place. Mais, pour que le temps libre soit synonyme de loisirs et non de chômage, il convient de renverser un modèle par un autre modèle politique et social ».
Oui nous allons changer de modèle politique et social Raymond, les Républiques nationales qui ne sont que des mafias et qui se sont affranchis de tous principes édificateurs vont disparaître. Après l’ effondrement général qui ne devrait pas tarder cela va être la guerre au travers d’ une puissante révolte des peuples. Sur le plan géopolitique se sont les Russes qui vont botter le cul aux Turcs pour les sortir d’ Europe.
Cher Raymond ,
Merci pour votre riche information et la pertinente analyse sur ce Capitalisme – libéral , il ne s’agit au fond que du maximum profit au détriment de notre civilisation et le progrès de la société .
En dépit de votre théorie , comme celle de Michel Santi , est si judicieuse , mais les lites politiques semblent sourdes pour vous entendre. Une excellente idée sans être développée en action concrète demeure un beau dessin sans réalisation.
Covid-19 présente en effet une occasion historique , l’heure de destruction créatrices est venue ! Selon vos compétences et vos expériences dans cette sphère , et avec votre perspectives stimulante, appuyé sur votre courage et détermination , ne pourriez -vous pas vous élancer dans un mouvement , une action ou un modèle réalisable , de manière à donner enfin un véritable espoir à l’avenir du monde ? L’humanité a besoin de ces Nouvelles Lumières plus que jamais !
Bonjour cher Ecri SEN,
Votre soutien est appréciable et soyez en remercié. Voyez-vous, le professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), Noam Chomsky (07.12.1928), avançait déjà un élément clé dans l’appréhension du monde par la plus grande masse face au regard de sa propre servitude. Et, ce, par référence à la « Richesse des nations », plus particulièrement à l’expression d’Adam Smith qui postulait que « de gros efforts sont nécessaires pour arriver à rendre les gens aussi stupide et ignorant qu’il est possible de l’être pour un humain ». Ce à quoi, post-mortem, Chomsky répondra à Smith: « Vous pouvez être désolé des conditions dans lesquelles les questions surviennent. La chose à faire est d’essayer de les faire sortir de leur prison intellectuelle, qui n’est pas simplement accidentelle ». Dans la littérature du début des Lumières, l’opinion d’Humboldt, le fondateur du libéralisme classique, était que l’éducation est un problème visant à dérouler un fil suivant lequel l’enfant se développera, mais à sa manière (tout en le guidant un peu?). C’est ce que l’éducation sérieuse devrait être, du jardin d’enfants jusqu’aux études secondaires. C’est ce qui se passe dans les sciences avancées (les sciences dures à l’instar de la médecine ou des mathématiques…), parce que vous ne pouvez pas faire autrement (à contrario des sciences molles comme l’économie, par exemple). Sauf qu’à l’époque, l’éducation de masse fut conçue pour transformer les fermiers indépendants en instruments de production dociles et passifs (croyez-vous sincèrement que les choses ont véritablement évoluées au 21ème siècle avec « les médias éducatifs » ?). Emerson a dit une fois quelque chose sur la façon dont on les éduque pour les empêcher de nous sauter à la gorge. Si vous ne les éduquez pas, ce qu’on appelle l’« éducation », ils vont prendre le contrôle – « ils » étant ce qu’Alexander Hamilton appelait la « grande Bête », c’est-à-dire le peuple. La poussée anti-démocratique (que nous pourrions illustrer avec notre temps par le néolibéralisme assimilé à un fascisme) de l’opinion dans ce qui est appelé les sociétés démocratiques est tout bonnement féroce. Et à juste titre, puisque plus la société devient libre, plus dangereuse devient la « grande bête » et plus vous devez faire attention pour la mettre en cage d’une manière ou d’une autre. Vous voyez, « le phénomène Hamilton » traverse les âges jusqu’à nos jours.
Comme autre exemple, (qui peut être toujours calqué à l’actualité à plus d’un titre) et dans la continuité, je vais prendre une partie du travail de recherche historique issu du fascicule hevétique, « Les médias en suisse », paru aux éditions LEP, qui offre un point de départ intéressant pour la réflexion: « Dans son ouvrage Psychologie des foules (1895), Gustave Le Bon (1841-1931) – un des précurseurs des théories des médias – affirme que les individus, lorsqu’ils sont en groupe, raisonnent de manière plus simpliste et sont facilement influençables. Selon lui, un meneur habile peut aisément mettre une foule dans un état proche de l’hypnose. Le Bon ne traite pas directement des médias, mais ses idées ont influencé les théories sur la communication, la propagande et la publicité. Lorsque les médias de masse en sont encore à leurs débuts, Gabriel Tarde (1843-1904) rend les médias responsables de la manipulation que Le Bon attribue au meneur et affirme que l’«âge des foules» sera remplacé par l’«âge des publics», qu’il définit comme une «foule à distance». Les premières études sur les médias en tant que tels et sur leur influence apparaissent dans les années 1920 et appréhendent généralement le phénomène de la propagande. Dans son ouvrage Public Opinion, paru en 1922, Walter Lippmann (1889-1974) étudie la manipulation par les médias et définit le concept de «fabrique du consentement». Il remarque que notre expérience du «monde réel» n’est que très limitée et que notre vision de la réalité se fonde avant tout sur ce que les médias nous en montrent. Toutefois, le prétendu pouvoir d’endoctrinement des médias n’est pas toujours perçu négativement. Harold Lasswell (1902-1978) défend ainsi que la propagande est utile aux démocraties, car elle permet aux citoyens d’adhérer à ce que les «spécialistes jugent bon pour eux ».
En ce qui concerne à présent la question « des spécialistes », comment ne pas être projeté à nouveau vers Walter Lippmann et à son colloque organisé à Paris du 26 au 30 août 1938 ? Un cercle d’influence auquel participent 26 économistes, entre autres, Hayek, Mises, Rueff, Rüstow, Röpke, et des intellectuels « libéraux ».
S’il y fut discuté de la capacité du libéralisme à faire face aux problèmes de l’époque, c’est aussi une des premières fois où les participants s’interrogèrent pour savoir s’il convenait de conserver le mot « libéralisme » ou bien d’adopter celui de néo-libéralisme. Pour l’économiste français François Bilgert, le colloque Walter Lippmann « peut être considéré comme l’acte de naissance officiel du nouveau libéralisme ». Dans la continuité à démolir le modèle keynésien (que je défends toujours) dès le début des années 1930 – et suite au colloque Lippmann – ce n’est qu’à la fin de la seconde guerre mondiale que la société du Mont-Pélerin sera fondée par Hayek et Mises (1947). La première réunion, à laquelle participeront trente-six personnalités « libérales » a lieu à l’Hôtel du Parc au Mont-Pèlerin près de Vevey. Ce réservoir d’idées et de promotion du néo-libéralisme fut financé par des banquiers et patrons d’industrie helvétiques (ce même genre de groupes d’influences qui n’a d’ailleurs jamais cessé sa générosité, notamment, auprès des partis politiques suisses). Lors de cette réunion d’avril 1947, trois importantes publications des Etats-Unis (Fortune , Newsweek et The Reader’s Digest) y ont envoyé des délégués. Le Reader’s Digest venait d’ailleurs de publier une version résumée d’une œuvre clé de Hayek, « La route de la servitude ». On y trouve notamment le rayonnant passage: « C’est la soumission de l’homme aux forces impersonnelles du marché qui, dans le passé, a rendu possible le développement d’une civilisation qui sans cela n’aurait pu se développer ; c’est par la soumission que nous participons quotidiennement à construire quelque chose de plus grand que ce que nous tous pouvons comprendre pleinement ». Dès lors, en appréhendant la logique de Walter Lippman, je ne peux m’empêcher à percevoir dans le pragmatisme helvétique – érigé comme un temple et dont l’une de ses fondations n’est autre que le quatrième pouvoir – la « fabrication d’un consentement » face à la construction que sera l’ordre nouveau, c’est à dire le néo-libéralisme. Harold Lasswell n’a-t-il jamais défendu « que la propagande est utile aux démocraties car elle permet aux citoyens d’adhérer à ce que les spécialistes jugent bon pour eux » ? Les soi-disant spécialistes de la pensée dominante n’ont-ils jamais porté en eux l’incandescence qui affecte de plus en plus nos démocraties, au point d’en avoir corrompu le capitalisme et saccagé l’intérêt général ?
Pour terminer cette très longue réaction, toujours sur la question de la « grande Bête » – mise en cage et éduquée au modèle de consommation débridé – elle devra aussi prendre pleinement conscience que les biais cognitifs et émotionnels propres à l’économie comportementale (EC) – et la finance comportementale (FC) – que l’on constate au niveau du marché se retrouvent aussi au niveau des décisions publiques puisque « la motivation du personnel politique est aussi de maximiser son propre intérêt, ce qui inclut l’intérêt collectif, du moins, tel que les politiques peuvent le concevoir, mais pas seulement » (Source. The Calculus of Consent / James M. Buchanan et Gordon Tullock).
Alors, voyez-vous, cher Ecri SEN, nous pouvons tous, chacun d’entre-nous, à notre manière, impacter notre destinée collective dans un esprit d’Intérêt général, sans embrasser cet amour caché pour notre propre servitude. Dénoncer, s’informer, informer, se cultiver pour ne pas succomber aux sirènes de l’ignorance sont autant de devoirs qui contribueront à ré-enchanter notre monde. Je fus déjà un ancien whistleblower et pour le reste, j’y travaille.
Bien à vous
Cher Monsieur Santi,
Avez-vous lu cet article d’Annick Berger , publié en juillet ? La réponse de votre question est si évidente .
” Comment certains milliardaires profitent de la crise pour s’enrichir ”
– Selon la banque UBS, plusieurs de ses clients fortunés cherchent à revendre leurs actions après avoir profité d’un rebond rapide de leurs investissements entre mars et mai.
Bonne Lecture
Merci Bertrand. Un éternel recommencement en effet.
Merci Monsieur Santi .
La question fondation est ” comment “et “pourquoi” ?
Quand François Hollande disait que la Fiance est son ennemie pendant l’élection présidentielle, mais qu’il a fait après ?
La politique et les élites ne sont- ils pas la complice de ce phénomène depuis des lustres ? Si le monde politique reste silencieux ou même son coopérateur , qui pourrait réagir pour faire changer la donne ?
” Comment certains milliardaires profitent de la crise pour s’ enrichir “. C’ est trop simple de mentionner les chose uniquement de cette façon. La Révolution française à été un coup d’ état qui a provoqué une rupture entre le système sociale et les Evangiles. Ils sont nombreux dans les couches bourgeoises ceux qui se sont enrichis sur l’ exploitation, la sueur et la misère des plus petits.
Libre d’ obéir, ouvrage de Johann Chapoutot : ” Le nazisme a été une technique de management moderne “. Faut- il rappeler ce qui c’ est passé sous la direction de Didier Lombard chez Orange, et ce n’ est malheureusement qu’ un cas parmi tant d’ autres et parfois dans des entreprise beaucoup plus petites. Dans tout cela, les milliardaires ne sont que les figure de proue de tout un système de domination. ” Si a cinquante ans on n’ a pas une Rolex, c’ est qu’ on a raté sa vie ” n’ est ce pas ? On est loin du Capétien Louis IX qui procédait au lavement des pieds des serfs le jeudi saint, ou qui nourrissait le frère léger atteint de la lèpre. Après tout, aujourd’hui la vie se résume au croisement dans les gares des gens qui ont réussi et ceux qui ne sont rien, n’ est ce pas ?
Qui va réagir ? Et bien il va y avoir une collaboration entre les humiliés, exploités ( forces de l’ ordre, paysans et ouvriers ) pour demander des comptes à une bourgeoisie qui n’ ont seulement n’ a jamais levé le petit doigt face aux souffrances aux regard des suicides massifs dans notre société, mais qui en plus c’ est bien souvent goinfré de manière déloyale. Les fortunes vont êtres défaites, le retour de la Monarchie de droit divin sera le retour de l’ équité sociale !
A Clavreul. Le monde est ainsi fait. Voyez les animaux, celui qui a faim et il est plus fort que l’autre mange celui qui est faible.
Que sommes-nous par rapport aux animaux sinon des animaux pensants. Et ce que vous écrivez ne vous empêche pas de vous sentir plus riche que le riche.
Pensez-vous que le démiurge a fabriqué l’univers, la Terre et l’humanité uniquement pour elle sans qu’il donne un sens au sens humain. La Révolution française de 1789 n’est pas venue ex nihilo. La guerre de sept ans dans les années 1756-1753 entre les puissances européennes, une première mini guerre mondiale précurseure à le 1ère et 2ème guerre mondiale a été le grain qui a disloqué la monarchie française.
Donc Clavreul, il faut vous réveiller et ne pas dire “Qui va réagir ? Et bien il va y avoir une collaboration entre les humiliés, exploités ( forces de l’ ordre, paysans et ouvriers ) pour demander des comptes à une bourgeoisie”, ça a été chose faite en 1789, la monarchie et l’aristocratie cramponnée à leurs privilèges l’ont payé de leurs vies.
Mais c’est le mouvement pensant du peuple qui a refusé le diktat et ce processus de libération des peuples a continué selon l’histoire et les époques.
Mais quand vous dîtes ” Les fortunes vont êtres défaites, le retour de la Monarchie de droit divin sera le retour de l’ équité sociale !”, vous avez raison de l’invoquer sauf que la Monarchie de droit divin n’a jamais abandonné l’humanité depuis la nuit des temps. Elle a été à l’œuvre depuis que l’homme a habité la Terre.
Et elle n’a rien à voir avec la monarchie humaine de droit divin qui a été une usurpation d’un système humain à l’instar de l’animal qui prévaut par sa puissance sur les autres. Sauf que la monarchie humaine a été un passage nécessaire dans l’histoire humaine. Mais rien ne dure, tout se transforme et toujours dans la flèche du progrès du temps humain.
Donc ce qui se passe aujourd’hui est tout à fait naturel, il participe au progrès du monde. Les souffrances, le mal, les luttes sont nécessaires. Sans elles l’humain peut-il se sentir vivre ? Non, le mal est nécessaire au bien. Le démiurge n’a pas créé le mal et le bien sans raison, c’est cela qu’il faut comprendre.
A qui profite la crise du Covid ? La réponse est claire “A toute l’humanité”, et pas seulement à ceux qui s’enrichissent. Quant aux malheureux salariés qui perdront leur emploi. Ils survivront d’une manière ou d’une autre. L’humanité évolue selon son tempo et l’humain que nous sommes y est compris.
L’ ignorance dans la bonhommie, ça a un certain style si l’ on aime l’ humour. Je vais juste corriger une de vos nombreuses inepties par une personne qui possède une parfaite connaissance historique de la France. Il s’ agit du Marquis André de la Franquerie dans son magnifique ouvrage : La mission divine de la France, page 149, Louis XVI le Roi martyr.
” Les Historiens en général, n’ accordent au règne de Louis XVI qu’ une place tout à fait injuste et laissent, systématiquement, dans l’ ombre les biens- faits et les gloires que le Royaume en a retirés. Aussi, la période de 1774 à 1789 devient- elle incompréhensible, alors que ce règne, s’ il ne s’ était achevé par la Révolution, eût été l’ un des meilleurs et des plus glorieux. Tous les témoignages sont d’ accord : jamais auparavant, le commerce ne fut plus florissant, ni la bourgeoisie plus riche; LA PROSPERITE ETAIT GENERALE. La réorganisation de l’ armée et la reconstitution de la Marine, poursuivies sous l’ impulsion personnelle du Roi, avec une remarquable persévérance, permirent d’ arracher à l’ Angleterre le sceptre des mers, de venger le Traité de Paris et d’ assurer l’ indépendance de Américaine.
Grâce à ces victoires, le comte de Vergennes put reprendre la traditionnelle action pacificatrice de notre diplomatie : admirable résultat de la conduite la plus habile et la plus honnête. Jamais, peut- être, la politique royale ne s’ éleva à une conception plus sûre et plus haute du rôle que devait jouer la France dans le monde. De tels résultats suffiraient à assurer la gloire d’ un règne “.
Je peux vous dire P. Lesens que si le royaume, à l’ époque, avait une mauvaise situation financière elle n’ était pas catastrophique. Celle d’ aujourd’hui a largement de quoi plus vous inquiéter. Sachez que le Roi de France est un vicaire du Christ sur terre et que le régicide est une attaque directe contre la souveraineté.
” L’ innocence sur l’ échafaud fait pâlir le tyran sur son char de triomphe “. Robespierre.
Ouvrage de référence : VENDEE les archives de l’ extermination, du chercheur à l’ Université de Paris IV Sorbonne, Alain Gérard. édition cvrh.
Pour comprendre ce qu’ est en réalité la Monarchie de droit divin ” des hommes ” et l’ espérance de son retour : Le Roi père des pauvres de l’ agrégée d’ histoire et docteur en lettres et sciences humaines, Priscille Aladjidi, préface de Colette Beaune.
Merci pour votre vaste connaissance et reconnaissance d’une monarchie de droit divin des hommes qui a éclairé la France et l’Europe un temps dans l’histoire. Merci aussi pour vos convictions qui sont aussi des traits de votre foi dans le passé monarchique de la France que je ne peux que respecter.
Merci encore Clavreul, et de votre foi, que je respecte au-delà de tout.
Merci a vous monsieur, ce que je peux vous dire c’ est que je suis inquiet de la tournure des évènements. Le monde est il sauvable ?
A Clavreul. J’ajoute seulement pour vous corriger “amicalement” et comme vous dîtes ” si le royaume, à l’ époque, avait une mauvaise situation financière elle n’ était pas catastrophique. Celle d’ aujourd’hui a largement de quoi plus vous inquiéter.”
Détrompez-vous, l’économie européenne, et bien sûr française, d’aujourd’hui n’a pas à vous inquiéter. C’est juste un réajustement entre les différents pôles économiques du monde. Pour être plus précis, l’Occident a beaucoup donné au reste du monde, en particulier aux pays émergents dont la Chine au centre.
Il est tout à fait naturel que l’Occident se protège. Certes, vous allez me dire parce qu’il a transféré une partie de son industrie aux pays qui n’étaient pas au début des concurrents sérieux mais qui le sont devenus ensuite. Au point qu’ils veulent le détrôner aujourd’hui.
Sur ce point, je vous réponds que la responsabilité n’incombe pas à l’Occident mais aux forces de l’histoire. Un Occident riche par le PIB par habitant ne peut être compétitif avec des puissances démographiques qui ont un PIB par habitant qui permet tout juste de vivre.
Nous sommes simplement à l’aube d’une “mutation du monde”. Voyez la remise en question de régimes autoritaires aujourd’hui, voyez l’aspiration des peuples qui cherchent à prendre en main leur destin.
Un monde nouveau est en train de naître. Il va demander au moins une décennie, donc au moins jusqu’à 2030. Et aidé avec cela par la pandémie qui poursuit “son travail historique”. Elle “aide” à rebattre les cartes du monde.
C’est donc à l’Occident de prendre cette chance au vol, et rien n’est catastrophique “savoir seulement prendre les bonnes décisions” bien sûr en fonction de la trajectoire des forces historiques. Et ces forces, il faut les cerner depuis un long passé, un long présent et aujourd’hui en particulier, pour bien se projeter dans demain.