
Faut-il avoir peur de l’Etat ?
L’Etat a toujours fait peur et ceux que l’on nomme désormais « libertariens » ont toujours vu avec appréhension les pouvoirs publics prendre de l’ampleur car l’accroissement des attributs d’un Etat était interprété par nombre de citoyens à travers le monde occidental comme un rétrécissement de leurs propres libertés. Pour les adeptes de cette école de pensée – disons-le – assez complotiste, les marges de manœuvres privées sont inversement proportionnelles à la taille de l’Etat. Milton Friedman, Nobel d’économie en 1976 et qui fut quand même le père du monétarisme ayant un temps rayonné à travers le monde, n’aurait pas renié le Bitcoin car la pensée libertarienne fut au cœur de sa thèse économique.
Voilà en effet un économiste majeur qui s’appliqua, tout au long de sa carrière, à confectionner des théories dont le but essentiel fut de limiter les pouvoirs étatiques et de promouvoir les initiatives privées dont il était persuadé qu’elles étaient bridées par les pouvoirs publics. Les Etats-Unis d’Amérique ont certes un lourd passé jalonné d’une guerre civile, notamment provoquée par le refus de certains Etats de reconnaître un pouvoir fédéral. Cette histoire et même cette scission sont toujours plus que jamais d’actualité de nos jours et restent largement représentées au sein des deux grands partis politiques. Friedman, pour sa part, transcendait dans ses pensées économiques l’aspect politique et allait encore plus loin en prêtant des intentions machiavéliques à un Etat qui – selon lui – profite des crises pour soutenir son économie afin d’accroître subrepticement et progressivement son emprise. Une récession et même un taux de chômage très élevé ne justifiant en rien, selon Friedman, que l’Etat intervienne, il préférait de loin soulager une économie déprimée grâce à la politique monétaire des banques centrales.
Cette approche – ayant il est vrai consacré dès les années 1980 la toute-puissance de la politique monétaire – est à mettre en perspective avec notre conjoncture actuelle où les banques centrales semblent à bout de souffle en dépit d’un activisme et d’un interventionnisme sans précédents depuis 2007. Milton Friedman ne pourrait plus, aujourd’hui, se cacher derrière elles dans le but de tenir l’Etat en laisse car les taux d’intérêt ne peuvent passer sous la barre du zéro. Désormais parvenus au niveau plancher, nul ne prêtera à autrui à des taux négatifs, tout comme nulle expansion de liquidités n’est plus réalisable par leur seul fait d’une banque centrale qui rafle obligations et Bons du Trésor. John Maynard Keynes avait – avant Friedman – bien identifié ce hiatus et l’avait formulé comme d’habitude simplement en expliquant que l’injection d’argent dans une économie n’aurait aucun effet stimulatoire en l’absence d’investissement et de consommation. C’était, disait-il, « comme tenter de grossir par le simple fait d’acheter une ceinture large »…
Nous nous retrouvons donc en 2021 à la croisée des chemins car des politiques publiques largement expansionnistes – et une intervention massive de l’Etat qui ferait frémir Friedman – sont vitales afin de contrer la dépression qui nous guette. Voilà des années que nos banquiers centraux – Mario Draghi en tête – exhortent les responsables au pouvoir en ce sens car ils sont pertinemment conscients qu’une politique monétaire n’est pas capable, à elle seule, de juguler une crise, encore moins de relancer une croissance au long cours. On le constate, cette confrontation entre ces deux théories économiques – celle de Friedman et celle de Keynes – est plus que jamais d’actualité aujourd’hui. Du reste, Friedman lui-même – qui avait pleinement conscience de la nécessité impérieuse de l’Etat en certaines circonstances – avait signé le 31 décembre 1965 un article dans le « Times » où il reconnaissait que « nous sommes tous keynésiens maintenant ». Puissent nos responsables politiques contemporains l’écouter.
Chers lecteurs,
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Michel
un peu de contradiction…
https://www.contrepoints.org/2020/09/03/379382-les-politiques-de-relance-sont-inutiles-et-dangereuses
merci cricri. Votre intervention est constructive et toute contradiction est bienvenue ici. L’essentiel est de remuer nos méninges afin de ne pas être anesthésié par la soumission ambiante.
De JL Caccomo.
Pourquoi la théorie de Keynes est définitivement fausse ?
Même si c’est un débat interdit en France (mais tout sera peu à peu interdit dans ce pays en voie de disparition) et réglé à l’étranger, tranchons le débat une fois pour toutes, même si cela relève du miracle en France ou d’une banalité admise depuis longtemps à l’étranger, notamment dans les pays qui ont renoués avec la croissance en abandonnant les chimères marxistes et keynésiennes. La théorie keynésienne est fausse, et ce n’est pas mon opinion, ce n’est d’ailleurs pas une question d’opinion. Mes opinions relèvent de la sphère privée, sont subjectives et intimes et je ne les rend jamais publiques pour cette raison. C’est donc une question de rigueur et de sciences, et là je m’exprime en tant qu’économiste, je fais mon travail, ma vocation en fait. Pourtant, en France, on ne comprend toujours pas ce qu’est la science économique, au point que l’on refuse à donner le statut de sciences – qu’elle a conquis en 1776 avec Adam Smith – à la théorie économique. Ce qui permet à n’importe quel idiot utile de parler économie sans avoir jamais étudier ses principes. Le fait qu’elle soit une science humaine ne change rien, et ne la rend pas moins objective. Bien au contraire, puisque l’économiste s’intéresse à ce qui relève de la Nature Humaine, et qui échappe donc à notre subjectivité : le comportement rationnel, l’échange et l’optimisation sous contrainte.
Personne n’y échappe, comme la loi de la gravité. C’est pourquoi il existe bel et bien des lois économiques, et les ignorer engendre les crises et les désastres. Premièrement, dans un raisonnement modélisé à caractère scientifique, on enchaine des déductions à partir d’hypothèses, comme en mathématiques. C’est pourquoi les mathématiques constituent le langage puissant de toutes les sciences (mais ni de la religion, ni de l’idéologie). Avec la baisse dramatique du niveau en mathématiques en France (ce qui constitue une défaillance – ou une volonté ? – flagrante du monopole de l’éducation nationale), on assiste à un retour inquiétant du scientisme : les gens, plutôt que de reconnaitre leur ignorance, mélangent opinion, jugement, science et idéologie. Deuxièmement, et comme en mathématiques encore une fois, il suffit qu’une hypothèse soit fausse pour aboutir à un résultat faux. C’est ce cauchemar qu’a vécu – et que redoute tous mathématiciens honnêtes et rigoureux – Andrew Wiles quand il s’est attaqué à la démonstration du dernier théorème de Fermat. Ceci étant posé, examinons les hypothèses sur lesquelles sont fondées la théorie de Keynes, pour débusquer la supercherie sur laquelle repose toute la politique économique française depuis 1981. Keynes considère TROIS HYPOTHESES, toutes essentielles pour fonder tout son raisonnement. HYPOTHESE 1 : Le taux d’épargne (ou propension à épargner) s est exogène et fixe (constant). C’est donc un paramètre macroéconomique qui échappe au choix des agents. Mais, dans le monde réel dans lequel nous vivons, et qui intéresse seul un vrai scientifique, ce sont les ménages qui décident – ou pas – d’épargner : c’est donc le résultat d’une optimisation, d’un arbitrage entre consommation présente et consommation future (arbitrage intertemporel). En conséquence, le taux d’épargne moyen et global, s, est le résultat de l’agrégation de taux d’épargne individuel et microéconomique. C’est ce qui a été établi, dans les années 80, par les théoriciens de la croissance du MIT (modèle RCK). Donc, cette première hypothèse keynésienne est fausse. Rappelons, pour mémoire, que toute la théorie du multiplicateur, qui sous-tend l’idée même de relance de la croissance par la consommation chère aux keynésiens, repose sur cette hypothèse (fausse) de fixité (c’est plus fort que constance) du taux d’épargne. En effet, dans la théorie de Keynes, l’effet multiplicateur k est l’inverse de la propension à épargner : k = 1/s HYPOTHESE 2 : Keynes propose une théorie de la conjoncture, donc du court-terme, puisque, selon lui : “à long-terme, nous serons tous morts”. Autrement dit, après moi, le déluge. En plus, cette proposition est elle-même totalement fausse : à long-terme, nous ne sommes pas tous morts : il y a la génération suivante, c’est-à-dire celle issue de ceux qui sont vivants dans la période présente. Keynes s’intéresse donc uniquement à la conjoncture (la photographie de l’économie) et il pose donc une théorie statique de l’économie, c’est-à-dire un modèle économique sans progrès technique. Qu’en est-il dans les faits ? Nous vivons tous dans une réalité économique fondamentalement dynamique et évolutive (le film de l’économie), caractérisée notamment à un changement technologique incessant, depuis le néolithique (ce n’est pas propre et cela n’a pas commencé avec la révolution industrielle). C’est dans la nature humaine d’apprendre donc, par essais et erreurs (Schumpeter) d’innover. Donc la deuxième hypothèse keynésienne est aussi fausse. HYPOTHESE 3 : Keynes raisonne, par hypothèse, en économie fermée. Qu’en est-il encore une fois de la réalité : nous vivons dans un monde ouvert (et ce n’est pas propre à la mondialisation, ni récent) et c’est toujours lié à la nature humaine : il est dans la nature des hommes d’échanger, et pour cela, il faut s’ouvrir aux autres, au monde. Vous voulez rendre fou un homme, enfermez le dans l’isolement total (et je sais de quoi je parle). Donc, la troisième et dernière hypothèse keynésienne est totalement fausse. Pour résumer, les trois hypothèses sur lesquelles est bâtie toute la théorie de Keynes, laquelle sous-tend toute la politique économique française, depuis 1981, et malgré toutes les alternances politiques, sont FAUSSES. Or, une théorie fausse ne peut jamais fonctionner, et c’est même sa principale caractéristique. Et cela n’a rien d’une opinion : c’est un fait scientifique (et établi par une vingtaine de Prix Nobel qui ont développé la théorie macrodynamique de la croissance à partir du modèle fondateur de Robert Solow, prix Nobel d’économie en 1983). On abandonne une théorie, non par opinion ou idéologie, mais au nom de la rigueur : parce que les hypothèses ne correspondent pas à la réalité. Un vrai scientifique (un sage), qui se soucie de comprendre le monde réel, abandonne donc la théorie jugée fausse. Un idéologue, ou un politicien, qui ne vit pas dans le monde réel, voire qui le nie, conserve SA THEORIE, et abandonne la réalité, mettant toujours le monde réel en péril. En psychiatrie, on appelle cela le déni, prélude à la dépression (vocabulaire emprunté à la science économique), et l’enfermement (protectionnisme en économie).
Les desseins du monde sont bien supérieurs aux strictes aspects économiques et financiers qui ne sont en réalité que des outils pour le contraindre.
La Conjuration antichrétienne, de Mgr Delassus docteur en théologie.
Le Temple Maçonnique voulant s’ élever sur les ruines de l’ Eglise Catholique.
” Les puissances de l’ enfer ne prévaudront pas contre Elle.” ( Mathieu., XVI, 18.)
P325 de l’ ouvrage : ” L’ Alliance universelle israélite traite d’ égal avec les puissances. Elle leur envoie des notes, des protestations, des ultimatum que les souverains reçoivent avec humble docilité : la France juive en fournit les preuves et Crémieux s’ en est vanté dans les assemblées qu’ il présidait.
Que veut- elle ? que pour poursuit- elle ? Le ” Messianisme des nouveaux jours, la Jérusalem de nouvel ordre dont l’ empire doit s’ étendre au monde entier, de l’ Orient à l’ Occident, sur les ruines de la cité des Césars et de la cité des Papes, c’ est à dire de tout l’ ordre politique et de tout l’ ordre religieux.
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Que faut- il entendre par ce Messianisme des nouveaux jours ?
Les Archives israélites et l’ Univers israélite nous l’ expliquent: c’ est une transformation du judaïsme qui en fera la religion de tous les peuples gouvernés par une seule et même Convention.
Ut reveletur in suo tempore !
” l’ avènement de l’ adversaire, lequel aura la liberté d’ assiéger l’ Eglise du Christ.” Eusèbe.
La conversion du peuple juif aura bien lieu mais avant cela, les souffrances méritées sont à nos portes. La seule marche qui vaille est celle qui nous conduit vers le Sauveur.
Dieu premier servi !
L’ex vice-président de Pfizer à l’AFLDS : ” Il est tout à fait possible que ces vaccins soient utilisés pour une dépopulation à grande échelle “. – Cogiito
https://cogiito.com/a-la-une/lex-vice-president-de-pfizer-a-laflds-il-est-tout-a-fait-possible-que-ces-vaccins-soient-utilises-pour-une-depopulation-a-grande-echelle/
L’infirmier 💙 sur Twitter : “La vaccination de masse pourrait abaisser et contourner nos anticorps ça s’appelle “l’échappée immunitaire” Un virologue belge G. Vanden Bossche @GVDBossche lance l’alerte “La vaccination risque d’entraîner une catast
https://twitter.com/Infirmier00/status/1377523689990807554
où est la vérité ?
L’étrange histoire de Geert Vanden Bossche
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/letrange-histoire-de-geert-vanden-bossche
Covid-19 : le pape appelle à partager les vaccins – petitbleu.fr
https://www.petitbleu.fr/2021/04/05/covid-19-le-pape-appelle-a-partager-les-vaccins-9469488.php