
Europe: les raisons d’une agitation sociale grandissante
Une croissance qui chavire…
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Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion. Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères. Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court. Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement. J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».
Bien sincèrement,
Michel
Encore un graph’ révélateur des échecs de la pensée dominante (mainstream).
La demande agrégée doit-elle encore aller se faire voir au diable? Alors qu’il aurait fallu déplacer la charge fiscale du travail vers le capital et non l’inverse, alors que la flexibilisation exacerbée du marché du travail a accru la précarité et l’insécurité d’une partie importante des travailleurs de la classe moyenne, qu’en parallèle l’orthodoxie budgétaire a aggravé la situation et les perspectives de ceux-ci, les amenant à limiter leurs dépenses pour toute sorte d’achat ; la «loi fondamentale» du circuit économique étant incontournable, cela signifie qu’au final les ventes des entreprises sur le marché des produits ne leur permettent pas d’éponger la totalité des stocks de biens accumulés à l’issue de leur production. Voilà donc une « supply side economics theory » arrivant à bout touchant.