Trump: les records tombent
La tectonique de l’investissement global subit des bouleversements spectaculaires, au détriment brutal des Etats-Unis qui subissent une saignée en bonne et due forme.
Les liquidations boursières émanant des investisseurs et des spéculateurs étrangers y sont à leur niveau le plus dramatique du SIECLE, accompagnées de flux sortants rapatriés hors des USA.
Dernière minute : selon Bessent, Secrétaire d’Etat US au Trésor, comme les 10 les plus riches aux USA détiennent 88% du marché boursier, et comme les 40% suivants détiennent les 12% restants du marché boursier, les 50% les moins riches des Etats-Unis ne sont PAS sinistrés par la décrue violente des bourses.
Prétexte fallacieux et opportuniste, car une crise boursière contamine de proche en proche l’ensemble des acteurs et des usagers de l’économie.
Cette argumentation selon laquelle seuls les plus riches seront touchés par les volatilités boursières ne tient en outre pas compte du fait que ces «tariffs» agissent à la manière d’une gigantesque taxe qui nuira – d’abord et en premier lieu – aux plus démunis.
«Liberation Day» est, de fait, synonyme de la hausse d’impôts la plus élevée aux Etats-Unis d’Amérique depuis 1968 = une surtaxe de 22% sur les impôts des américains, du jour au lendemain, et c’est J.P. Morgan qui l’a calculé.
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Alors, le “Grand Timonier” TRUMP [Mao Zedong] en fossoyeur des États-Unis?
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Raymond dit – mars 30, 2025 à 5:20 pm
Oui j’ai bien vu, cher Michel, mais je ne voulais pas faire “insulte” à Che Guevara, c’est pourquoi il me plaisait de faire un amalgame entre Trump et un “Grand Timonier” de l’Empire du milieu. Donc Trump en fossoyeur !
https://michelsanti.fr/tarifs/guerre-commerciale
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https://michelsanti.fr/productivite/trump-lorganisation-du-chaos
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Les “Rednecks” vont apprécier la 💊 [qui était néanmoins prévisible] ou l’amour inconditionnelle pour sa propre servitude !
Nul besoin d’être un grand Clerc ou un Oracle des marchés financiers pour imaginer ce qu’il allait advenir aux États-Unis avec un deuxième mandat présidentiel de Trump.
Comme nous le savions déjà, le programme éducatif étasunien “No child left behind de 2001” – qui vise avant tout à enseigner pour réussir un examen – imposa non seulement l’ignorance mais a également favorisé l’”endoctrinement” et la “formation d’individus formatés qui seront ensuite mis à la solde d’une idéologie de nature coercitive” (i.e Noam Chomsky). Or, naturellement, aujourd’hui, le déclin des mesures de raisonnement et de résolution de problèmes n’est pas l’apanage des adolescents puisque les adultes présentent cette tendance similaire. Il n’y a qu’à se référer à JD Vance, vice-président des États-Unis et son équipe pour s’en convaincre. Et si cela ne suffit pas, il faut voir ceci:
https://2000watts.org/images/stories/Cartoon/2025/2025_03_Intelligence.jpg
Cette statistique particulièrement révélatrice montre que la proportion d’adultes incapables “d’utiliser un raisonnement mathématique pour examiner et évaluer la validité d’affirmations” a grimpé à 25% en moyenne dans les pays à revenu élevé, et même à 35% aux États-Unis. Ça en dit long sur cet autre niveau de décadence étasunien.
“Prétexte fallacieux et opportuniste, car une crise boursière contamine de proche en proche l’ensemble des acteurs et des usagers de l’économie. Cette argumentation selon laquelle seuls les plus riches seront touchés par les volatilités boursières ne tient en outre pas compte du fait que ces «tariffs» agissent à la manière d’une gigantesque taxe qui nuira – d’abord et en premier lieu – aux plus démunis” (dixit M.S)
Indéniablement cher Michel !!!
Toutefois, plus le fil du temps déroule des économies fracassées et plus l’océan de serfs se drape au syndrome de Stokholm (ai-je dit résilience?) jusqu’à un point tel qu’il en devient également pathétique !
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RAYMOND – 8 juin 2021 à 12 h 33 min
(…) D’ailleurs, cet asservissement contre nature fut aussi observé en matière d’inégalités lorsque le professeur et économiste, Paul Krugman, récipiendaire du prix de la banque de Suède en mémoire à Alfred Nobel, constatait cette même année (2008) ô combien les inégalités de revenus aux États-Unis sont redevenues aussi extrêmes qu’en 1920; les électeurs ayant pourtant voté en majorité – jusqu’en 2006 au moins – pour des candidats cultivant cette évolution. Faut-il alors croire que le “quidam” est à ce point tombé amoureux de sa propre servitude ou qu’il n’a simplement plus rien de rationnel sur le plan de l’homo oeconomicus? Paul Krugman concluera que “l’évolution des inégalités puise avant tout sa source dans des facteurs politiques”, tout en renchérissant que “la vie politique est bien tenue par les ploutocrates”. L’injustice fiscale n’échappant elle aussi à cette “règle”.
Certes, le pouvoir politique n’est qu’un pouvoir parmi d’autres et si l’on y regarde de près, le pouvoir politique a toujours dû composer avec d’autres forces : la religion, les banques, les médias, l’opinion publique…auxquelles s’ajoutent aujourd’hui les grandes multinationales et plus récemment les géants du numérique et des new tech’s (comprenant la robotique et l’intelligence artificielle). Néanmoins, James M. Buchanan (autre récipiendaire du prix commémoratif “Nobel”) nous rappelait à cet égard que:
“si vous voulez améliorer la politique, changez les règles et revoyez la structure. N’attendez pas que les politiciens changent de comportement. Ils agissent en fonction de leurs intérêts”
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https://www.forbes.fr/classements/classement-milliardaires-forbes-2025-qui-sont-les-grands-gagnants-cette-annee/
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