FOREX

février 15, 2009 0 Par Michel Santi

Pour la première fois depuis des temps quasi-immémoriaux, les dirigeants de banques vantent les mérites du Trading sur Devises qui s’est de fait révélé de très loin le plus profitable – pour les banques! – en 2008. Considéré moins sérieux, moins “classe” et moins rigoureux que le Trading boursier, obligataire ou que les Fusions/Acquisitions, le Trading sur Devises a sauvé la mise aux banques l’an dernier dans un contexte o๠toutes les autres classes d’actifs viraient au rouge…
C’est un regain de volatilité quasi sans précédent sur ce marché ayant contribué à élargir les marges de cotation des banques qui a autorisé ce type de profits tant il est vrai que, pour le marché des Changes, affaiblissement de sa volatilité équivaut à tendance baissière sur d’autres marchés! Cette explosion de volatilité, principalement survenue après la déconfiture de Lehman Brothers en Septembre dernier, s’est répercutée bien-sà»r dans les fluctuations au jour le jour mais également sur les instruments dérivés en Devises.
Le marché du Forex reste très peu corrélé aux autres activités des banques tout en mobilisant peu de fonds propres des établissements puisque la quasi totalité des opérations ont une durée de vie inférieure à un mois. De plus, le marché des Changes, très transparent en lui-même, est également le plus liquide et le plus important au monde en terme de volumes: Selon la Banque des Règlements Internationaux, un volume quotidien de 3’200 milliards de dollars s’y traite par jour!