L’Europe, chronique d’un fiasco politique et économique
Extraits de la préface écrite par :
Christine Kerdellant
Directrice adjointe de la rédaction de L’Express
Directrice de la rédaction de L’Expansion
Le pourfendeur de la pensée unique
Michel Santi n’est pas un économiste comme les autres. Par son parcours, d’abord : contrairement à ses confrères, il n’a pas appris la vie dans les manuels et les modèles économétriques, il ne s’est pas usé les yeux sur les courbes, les chiffres et les tableaux Excel. Il a connu la « vraie vie », celle de l’entreprise. Pire : celle de la banque, où il a été – tenez-vous bien – trader… Qu’est donc allé faire un ancien golden boy dans cette galère de la macroéconomie, où l’on ne devient pas milliardaire, pire, où l’on se fait insulter par la reine d’Angleterre parce qu’on n’a pas vu venir la crise ?
Michel Santi n’est pas un économiste comme les autres – par son discours tout autant. Et ceci explique aussi cela. Est-ce cet angle de vue particulier qui lui a donné ce regard mordant, cette pensée iconoclaste, cette écriture acérée et dépouillée de toute langue de bois ? Il n’appartient à aucune école, si ce n’est celle de l’intelligence et du bon sens (devenus incompatibles par les temps qui courent). Qu’il s’agisse des politiques économiques, des stratégies des États, des origines de la crise ou des discours sur la régulation, il n’hésite pas à dénoncer les faux-semblants et les logiques en trompe-l’œil. Il est le pourfendeur de la pensée unique… et des pensées convergentes.
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