Deux mots d’ordre et pas plus
La croissance de notre productivité s’effondre : en 25 ans, le PIB/habitant est devenu 1/3 plus bas que celui des US.
Le 3/4 de cet écart s’explique par une productivité plus faible.
Le fautif est la digitalisation, sans laquelle la croissance de la productivité des 2 blocs serait identique.
Autre handicap majeur : 60 % des entreprises souffrent considérablement des prix de l’énergie, obstacle majeur à l’investissement, et – en conséquence – elles dépensent la 1/2 de leurs homologues américaines dans le secteur vital de la Recherche.
En conséquence, il faut développer une véritable politique économique de long terme ayant DEUX axes et deux SEULS : investir massivement dans les secteurs de la digitalisation (et de l’IA bien-sûr) et sur le secteur de l’énergie.
Ces priorités absolues ne sont strictement pas incompatibles avec nos niveaux de protection sociale, ET auront en outre comme effet collatéral de remédier à la source la plus importante de l’inégalité des revenus = le chômage.
Toute augmentation des dépenses sera naturellement autofinancée – et ce même à court terme – par la fixation de nos politiques publiques sur ces 2 axes majeurs.
Egalement : réformer en profondeur le statut de la BCE.
Saviez-vous que, tandis que notre banque centrale a pour seul mandat la lutte contre l’inflation, la Réserve Fédérale US en a DEUX :
l’inflation bien-sûr mais aussi – et à égalité de priorité – la promotion de la croissance.
C’est ce que l’on appelle dans le jargon le « dual mandate » et – croyez-moi = ça change tout !
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