Répartition des inégalités !

L’écart de richesses entre les mieux et les moins bien nantis est atroce en Grande Bretagne!
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Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
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Sans compter que les affres de 2007/2008 furent aussi un leg du Big Bang de 1986, faut-il être surpris du résultat de cette répartition des inégalités, d’autant que les thèses de Friedman, Popper ou Hayek ont servi d’étais « normalisés » à une politique de fer menée par la « voleuse de lait » dès 1979 ? Comme l’a très bien relevé le professeur S.Rossi de l’Université de Fribourg (où il dirige la Chaire de macroéconomie et d’économie monétaire, et Senior Research Associate à l’International Economic Policy Institute de la Laurentian University au Canada), l’approche néolibérale – paradoxalement – « n’a pas réduit l’intervention de l’État dans le système économique, mais a permis aux pouvoirs forts dans ce système de contrôler les institutions publiques afin d’utiliser le rôle de l’État pour atteindre l’objectif final du néolibéralisme, qui consiste à mettre le plus grand nombre possible de personnes dans une situation de besoin – donc dans une position de faiblesse et de servitude face à ces pouvoirs forts, leur permettant ainsi de faire leurs propres intérêts sans aucun type de contrainte ».
Comme l’avait déjà expliqué Karl Polanyi à la fin de la Seconde guerre mondiale, «le marché a été le résultat d’une intervention consciente et souvent violente de l’État, qui l’a imposé à la société pour des finalités non-économiques». Ceux qui comprennent cela peuvent saisir aussi le caractère profondément anti-démocratique du néolibéralisme dominant les choix des institutions publiques du monde occidental.