
Banques: une espèce en voie de disparition ?
Nombre de banques aux Etats-Unis :
1920: 31,000
1930: 26,000
1940: 13,400
1980: 14,400
1990: 12,200
1995: 9,900
2000: 8,200
2005: 7,500
2010: 6,500
2015: 5,300
2022: 4,200
La crise bancaire mondiale, aujourd’hui, ne fera qu’accélérer ce mouvement et quelques établissements contrôleront très prochainement l’ensemble du système.
Très malsain!
Comme le phénomène du “moral hazard” s’est déjà démocratisé auprès des “too big to fail” et que la notion “too politically connected to fail” ne leur est pas étrangère, pourquoi une partie du secteur bancaire se priverait-elle de l’hyper concentration des risques? En attendant, les gouvernements assistent à cet état de fait sans broncher. Consternant, en effet.
Michel, la semaine dernière, ton cousin Nassim Taleb a dénoncé à juste titre un “paradoxe du monde d’après”, à savoir que si les investisseurs en capital-risque de la Silicon Valley Bank ont pris des risques démesurés, ils ont aussi provoqué une panique bancaire lorsqu’ils ont remarqué que l’institution était au bord de l’insolvabilité. Et enfin, ont supplié le gouvernement de les renflouer lorsqu’ils ont réalisé qu’ils seraient incapables de retirer leur dépôts non assurés à temps: “Ils sont tous des libertariens jusqu’à ce qu’ils soient frappés par des taux d’intérêt plus élevés”.
“Les renflouements de 2008-9 étaient un cas flagrant de socialisme d’entreprise et une récompense pour une industrie dont les dirigeants sont arrêtés par les contribuables (…) Rappelez-vous que les renflouements viennent avec de l’argent imprimé ==>>qui dégonfle effectivement les salaires de la classe moyenne”. Dixit Nassim Taleb.
[…] 1971 les banques (qui se phagocytent) peuvent créer l’argent, cette privatisation et les marchés financiers, via intérêts et […]