L’Homme malade de l’Europe: le retour

Dans un environnement où l’économie allemande est extraordinairement énergivore, alors que la politique dogmatique des Verts pénalise de manière dramatique tous les acteurs de l’économie, les faillites de sociétés atteignent des niveaux records et effrayants dans une Allemagne littéralement en voie de désindustrialisation.
Merkel aura bien des comptes à régler avec l’Histoire.
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Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
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Bonsoir cher Michel,
Tu veux également nous faire comprendre (en partie) qu’au temps du couple Merkel–Schäuble, au plus fort de la crise de l’euro, ce dernier n’a cessé de rappeler que “toute dette doit être remboursée impérativement”, justifiant de facto l’austérité budgétaire des pays du sud, et, par là, annihilant tout espoir d’une relance budgétaire contracyclique au sein d’une Union Monétaire Européenne aux économies asymétriques; précisément caractérisée par une zone monétaire Non optimale? Un couple ordolibéral fanatisé qui a été jusqu’à ignorer sa propre Histoire…
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/1954/3_3_3/fr
… lorsque l’Allemagne jouait en parallèle la partition de la déflation salariale compétitive (mesures Hartz) en pleine crise de l’euro, tout en exarcerbant le déséquilibre des balances commerciales. Ce même État allemand qui a profité de cette crise lorsqu’il émettait des obligations publiques à des taux d’intérêt bien plus faibles que ceux qui seraient exigés par les acteurs sur les marchés financiers globalisés si la zone euro n’était pas dans une telle crise ? D’ailleurs, en 2015, une étude de l’institut de recherche allemand (IWH) n’a-t-elle pas révélé en estimant clairement à environ 100 milliards d’euros la charge d’intérêt économisée par Berlin grâce à l’enlisement de la crise de l’euro dans les premières années ?
Bien à toi