Drames en perspective
… avec le prix des fertilisants qui s’envolent littéralement.
Voilà la source fondamentale de renchérissements alimentaires imminents et de disette y compris dans nos vieilles nations occidentales réputées confortables et à l’abri de la faim.

Chers lecteurs,
Ce blog est le vôtre : je le tiens assidument avec régularité et passion. Des milliers d’articles et d’analyses sont à votre disposition, dont les premiers remontent à 1993 !
Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
Comme vous l’imaginez, vous qui découvrez ce site ou vous qui me lisez depuis des années, l’énergie déployée et le temps consacré à mes recherches sont substantiels. Ce travail continuera à rester bénévole, accessible à toutes et à tous.
Je mets à votre disposition cette plateforme de paiement, et vous encourage à me soutenir par des dons, ponctuels ou récurrents.
Que celles et ceux qui jugent bon de soutenir ma démarche en soient chaleureusement remerciés.
Il y a quelques semaines vous écriviez que la Russie ne produisait rien. Apparemment, elle produit des engrais.
Bon baisers de Russie 🙂
La Russie est un des grands exportateurs mondiaux de blé.
C’est plutôt l’Ukraine qui produit des engrais…mais cela revient au même malheureusement.
Il est intéressant d’observer les commentaires de certains économistes dans les media sur la faculté de faire face à ces tensions sur le marché des denrées agricoles, lesquelles ont dans leur coût de production les fertilisants.
Si je prends par exemple Xavier TIMBEAU (directeur de l’OFCE) lors de l’émission d’Entendez-vous l’éco sur France Culture:
“- le poids des denrées agricoles est très élevé pour les pays autres que l’occident, avec un poids qui peut être supérieur à 50% du budget des ménages,
– si le gouvernement de ce genre de pays veut accompagner le renchérissement des denrées agricoles, cela lui coûterait plus de 10 points de PIB d’aides publiques, ce qui serait potentiellement impossible”
(entendu que ces pays n’ont pas “l’autorisation” de faire fonctionner les rotatives des planches à billets comme l’occident, rajouterai-je).
Si à cela, j’ajoute les éléments suivants:
– la hausse des prix accompagne a priori un phénomène de rareté, soit donc qu’il y aurait moins de denrées alimentaires disponibles,
– soit donc qu’il pourrait y avoir un impact sur l’offre de denrées alimentaires, avec une baisse de celle-ci.
QUESTIONS: en quoi l’aide publique d’un gouvernement avec le versement d’un ticket rationnement va-t’il aider ses citoyens à se payer des denrées alimentaires si celles-ci sont en insuffisance pour la planète ?
Les citoyens vont manger les billets reçus de leur gouvernement ???
Mr TIMBEAU intègre-t’il cela dans son schéma de raisonnement ???
Sur la Russie, en effet, là aussi à écouter les économistes intervenant sur les ondes mainstream et à les lire dans les papiers autorisés, la plupart indiquent que la Russie est un nain économique, qu’il ne pèse rien dans les échanges, en matière de PIB…
…sauf qu’elle a une économie agricole de premier plan ainsi que des ressources énergétiques et de matières premières là aussi de premier plan.
QUESTION: comment vont réagir les secteurs secondaire et tertiaire des pays occidentaux si absence d’accès à ces ressources et absence de secteur primaire national ???
Sur la disparition des espèces, cela semble s’accélérer pour l’occident avec ci-dessous un papier mainstream qui s’inquiète:
“Enfin, les CBDC donneront aux gouvernements le pouvoir d’exclure complètement du système financier les personnes ayant des idées ou des idéologies indésirables. « Si les CBDC ne sont pas délibérément et soigneusement encadrées par la loi, elles ont le potentiel de devenir plus que le rêve de tout planificateur central technocratique. Ils pourraient représenter la plus grande expansion du pouvoir totalitaire de l’histoire », conclut Lyons.”
Source: https://fr.businessam.be/la-revolution-financiere-qui-menace-de-tout-changer-mais-qui-reste-totalement-invisible/
Comme quoi, certains analystes relayés dans les medias mainstream s’inquiètent d’un profond risque.