
Le devoir d’ingérence financière
La finance internationale soutiendrait-elle et faciliterait-elle la tâche des dictateurs et des autocrates ? Ce n’est en effet pas le manque de financements qui permit, par exemple, de renvoyer Jacob Zuma en Afrique du Sud, mais son propre parti mis sous pression intense par une population excédée de la corruption à grande échelle orchestrée par ce dirigeant. Pendant ce temps, de 2009 à 2018, les marchés étaient trop heureux de déverser leurs milliards afin de tirer un maximum de profits sur le dos d’un développement économique ne profitant qu’à une infime minorité. Le Premier Ministre malaisien, Najib Razak, n’est-il pas actuellement sous enquête d’une «task force» le soupçonnant d’avoir détourné sur ses comptes personnels des centaines de millions de dollars destinés en réalité à assurer le train de vie de son pays ? La finance, qui se targue d’être neutre voire amorale, se lave bien les mains des cliques au pouvoir qui sapent les institutions de leur pays tout en exacerbant la misère de leur peuple. Il semblerait même que les marchés encouragent ouvertement en certaines circonstances la corruption et même les activités délictueuses dans certains pays émergents. Mais pourquoi être surpris, aujourd’hui en 2020, que le grand capital cherche à démultiplier ses bénéfices en consentant des avances juteuses aux dictateurs, aidant au maquillage des comptes, exploitant les failles des régimes fiscaux ? Les possibilités de profits s’avèrent, du reste, pharaoniques et les tentations quasi infinies puisque les nations émergentes doivent 7.5 trillions de dollars à leurs créanciers !
La générosité complice de la finance
Dans l’intérêt des peuples spoliés par leurs autocrates, pourquoi les démocraties ne mettraient-elles pas en place un système capable de court-circuiter les régimes corrompus en les ciblant là où cela fait le plus mal, c’est-à-dire dans leurs capacités à se financer ? Le statut quo insupportable, cet éternel recommencement où une poignée vit dans le luxe aux dépens de toute une masse d’opprimés, devraient être stoppés net par un organisme qui serait doté d’un pouvoir de contrôle étendu sur la restructuration des dettes, et donc sur la générosité intéressée, voire complice, de la finance internationale. La moralisation des pratiques bancaires internationales ne pourra effectivement être imposée que par une institution neutre ayant un champ d’action global dont une des missions essentielles sera de déterminer si l’aggravation des dettes publiques dans un pays provient de pratiques frauduleuses, ou à cause de la mauvaise gestion de ses dirigeants. En vertu de quelle règle et de quel droit des populations opprimées devraient-elles subir le joug de la charge d’une dette contractée par des dictateurs ? Cet organisme à créer aurait également pour feuiIle de route d’empêcher les créanciers d’accepter des restructurations de dettes de nations gouvernées par des dirigeants non élus démocratiquement.
Dettes odieuses
Par la suite, il va de soi que ces «dettes odieuses», expression employée par le Professeur de droit Robert Howse, seraient renégociées ou même épongées en cas de retour à un régime démocratique, car les peuples n’ont pas à supporter les conséquences des agissements répréhensibles de dirigeants les ayant spoliés. Dans la même logique, les investisseurs ayant pactisé avec le diable n’auraient évidemment droit à aucune protection de la part de cette institution. A l’inverse, l’effacement par cet organisme des dettes de certains pays dès lors qu’ils renouent avec des pratiques démocratiques aura pour effet direct de faire longuement hésiter la finance internationale à consentir des prêts aux régimes corrompus… Une impulsion décisive doit donc aujourd’hui être donnée afin que le capital devienne enfin responsable, qu’il accomplisse certes sa raison d’être à savoir le profit, mais pas aux dépens de populations honteusement exploitées.
Malfaisance financière
Que la finance subisse les conséquences de financer les dettes odieuses des régimes autoritaires et qu’elle canalise ses ressources vers toutes les autres nations de ce monde menées par des dirigeants ayant à cœur les intérêts vitaux de leur pays. La malfaisance financière, quant à elle, se doit d’être sanctionnée avec détermination, et en asséchant les liquidités à destination des dictatures, et en coupant l’herbe sous les pieds des investisseurs les ayant financées.
Il fallait détruire les monarchies pour libérer les peuples et bien quel résultat au niveau des républiques monsieur Santi ?
– Nous allons vers l’abolition du droit de propriété héréditaire.
– La destruction du droit familial.
– La liquidation définitive de l’état, de ses fondements religieux, scolaires, juridiques et financières.
– Nous avançons vers une autogestion intégrale par accentuation des conglomérats de travailleurs ( coopératives ).
” Nous devons promouvoir dans le peuple la conscience de sa personnalité, lui dire qu’en unissant toutes ses forces il pourrait triompher de tous les oppresseurs (…) Notre affaire est de préparer l’insurrection par la voie de la propagande.” BAKOUNINE.
” Au moyen d’une force invisible qui n’est reconnue par personne et qui ne s’impose à personne, au moyen de la dictature collective de notre organisation, laquelle sera d’autant plus puissante qu’elle restera invisible et inconnue et qu’elle sera privée de tous droits et de toute position officielle.” BAKOUNINE.
Nous vivons la dernière étape monsieur Santi, l’élaboration d’une gouvernance mondiale qui sera le comité central qui dirigera des comités régionaux qui à leur tour dirigeront des districts.
Tout ceci se fera dans autoritarisme diffus, la dictature de l’esprit sur l’esprit.
La solution monsieur Santi ! L’ EGLISE ROMAINE par le sacre d’un GRAND MONARQUE.
Seul le règne social du CHRIST ROI sur terre amènera l’équité et la paix entre les hommes.
Rentrer dans ce genre de considérations face à des personnes quasi exclusivement matérialistes ou qui vont à l’église le dimanche pour alimenter leur réseau (car ils vont le lundi en loge également…), soit donc qui sont coupées de toutes réflexions spirituelles, leur donne des arguments pour disqualifier ces objections en leur attribuant une dimension “byzantine”.
Certains pourtant voyaient bien dans des situations/actions globales, une intervention divine tels que par exemple Joseph de Maistre avec la révolution française (lui-même cultivant ce paradoxe d’être FM de rite RER et se revendiquant chrétien catholique…).
“Mais pourquoi être surpris, aujourd’hui en 2020, que le grand capital cherche à démultiplier ses bénéfices en consentant des avances juteuses aux dictateurs, aidant au maquillage des comptes, exploitant les failles des régimes fiscaux ? Les possibilités de profits s’avèrent, du reste, pharaoniques et les tentations quasi infinies puisque les nations émergentes doivent 7.5 trillions de dollars à leurs créanciers !”
En effet, pourquoi renoncer à pratiquer des actions frauduleuses, délictuelles, criminelles, dès lors que les condamnations (ou plutôt les accords pour mettre fin à des poursuites) ne représentent qu’une goutte d’eau dans les bénéfices annuels des banques ? La situation pourrait (peut-être) être un peu différente si les procès allaient jusqu’au bout avec de véritables condamnations, lesquelles ne se cantonneraient pas à la personne morale mais considérerait également des personnes physiques avec sanctions financières voire peines de prison ?
Il suffit de jeter un coup d’oeil à un fichier public du Monde pour lister une petite partie des amendes et peines acquittées par les banques:
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1yR182ikRzJsb1l5a5-1cLnXsWb4IVJTjsZBOcRxIfv4/edit#gid=0
Il y a eu la fin de la surveillance renforcée d’HSBC en 2012 quant au blachiment de l’argent de la drogue. Ouf ! les régulateurs ont été certainement soulagés en se disant que les centaines de milliards de USD générés par les organisations criminelles (en ce inclus les banques ??) ne pouvant évidemment plus aller dans les circuits bancaires et financiers mais strictement et exclusivement être détenus sous la forme de billets de banques (ce qui rejoint si je ne m’abuse votre position Mr SANTI quant à une des motivations pour interdire l’argent liquide – “Autre avantage indéniable : le contrôle des trafics et marchés noirs. “L’ensemble de l’économie souterraine serait brusquement amené à rentrer dans le rang, celle qui privilégie l’usage des grosses coupures, celle qui se soustrait à l’effort de solidarité nationale, tout comme celle qui verse dans la criminalité pure et simple,” note sur son site l’économiste Michel Santi, conseil auprès des banques centrales.- et celle de Mr Michel SAPIN suite aux attentats de l’hyper casher…lesquels avaient été financés grâce à un prêt sur internet…).
Bon, en même temps, HSBC et la drogue, c’est dans ses gènes avec la guerre de l’opium…
Pour arriver à défendre la finance telle qu’elle était, telle qu’elle est et telle qu’elle se poursuit inéluctablement, et la justifier sans identifier ces quelques “menus problèmes” (…), il faut avoir les yeux fermés, être cupide/matériellement intéressé, et/ou ne pas avoir de valeurs telles que la considération d’autrui, la charité, l’humilité…lesquelles sont devenues désuettes et témoignant de la stupidité du naïf qui y croit encore. Je préfère être naïfet honnête qu’avisé et au service d’idéologies corruptrices détruisant le bien commun.
Ou alors pour défendre cette finance du futur, il faut avoir ce doux projet en rève que l’économie puisse être totalement administrée avec le levier des taux d’intérêt, cf. votre papier: “La disparition des espèces devient aujourd’hui cruciale afin d’assurer la fonctionnalité des taux d’intérêt négatifs qui permettront de lutter efficacement contre le fléau déflationniste” (pour ma part, cela relèverait plus du cauchemar: dépendre d’Etats et de banques, triste déchéance humaine, ce doit être cela le progrès…)
https://www.lorientlejour.com/article/amp/1020232/lhonnetete-ne-paie-plus-
C’est plus compliqué que cela messieurs.
Nous vivons une guerre ultime ou des unités de combats organisent la division entre Satan et Lucifer.
LA DIVISION ENTRE LE CORPS ET L’ESPRIT :
L’ange révolté vie sa propre division, l’ange révolté est sublime mais il lui manque le cœur liquéfié.
Le protestantisme va chercher la puissance de l’ange révolté au travers du matériel ce qui n’est plus d’actualité messieurs.
Pour que l’ange révolté puisse continuer son emprise sur l’humanité, il est inconcevable que Lucifer se libère de Satan.
L’affaire Epstein Maxwell, c’est Lucifer contre Satan.
Satan se subjugue dans le matériel, Lucifer le vomie !
Pour comprendre la création messieurs, il faut aller chercher le substrat de l’esprit de la création.
A votre service !
Un ouvrier français.
Merci pour ce papier de l’auteur qui valide que “l’honnêteté ne paie plus”…et que donc la malhonnêté paie (grassement). Comme le pouvoir judiciaire et le législateur se couchent devant les banques (en acceptant tout de même quelques menues amendes pour donner l’illusion de gardes-fous et permettre à leur départements de disposer de vivres pour alimenter les zombies, que ceux qui conseillent la finance partagent les mêmes idéologies et dogmes, il est logique d’observer la continuiation de ce mouvement de vassalisation des Etats par les banques et les multinationales (qui se rèvent d’être des entreprises non plus globales mais totales).
Une escroquerie à nouveau montée par des banques:
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/cum-ex-nouvelles-perquisitions-chez-plusieurs-banques-allemandes-20200818
Ce n’est pas de l’ingérence financière, c’est de la condamnation au pénal avec des amendes confiscatoires pour ceux qui s’enrichissent malhonnêtement. Le jour où il y a aura du courage pour avancer en ce sens…le Juge se fera tuer ! ou alors il se suicidera (comme Pierre BOULIN, Jeffrey EPSTEIN…)
2.000 Mds USD sur 17 ans, soit environ 117Mds USD/an : mince alors ! des banques pratiqueraient le blanchiment d’argent ! Mais, comment cela est-ce possible ??
Comme Michel SAPIN (cf. Loi SAPIN II), je pensais que tous leurs fonds étaient détenus dans des scas de sport bourrés de billets et qu’il fallait donc en conséquence supprimer l’argent liquide !
Zut ! Qui pouvait penser que les flux des organisations criminelles aillent dans le système bancaire et financier d’autant plus que des acteurs de 1er plan comme HSBC avaient promis la main sur le coeur, après avoir plaidé coupable de blanchiment de centaines de millions d’USD des cartels colombiens et mexicains, ne pas recommencer, que cela était dû à un problème interne et que pour témoigner de leur bonne foi versait moins d’un mois de bénéfice avant impôt au Département de la justice…
Ou comment découvrir que l’eau mouille…
Ou comment démontrer par sa naïveté, soit sa stupidité, soit sa complicité servile.
Ou comment anticiper une absence totale de condamnations de personnes physiques (top managers en prison), d’amendes substantielles infligées à des personnes morales mais pas pour leur fait mal ni mettre en péril leur survive (les banques sont trop utiles ! il ne faut pas trop charger, elles n’ont pas fait exprès, il ne faut pas qu’elles s’arrêtent de participer au superbe fonctionnement de la machine capitaliste tendance néo-libérale).
Ah si, je sais ! ce doit être de la faute à la Russie qui a mis des hackers dans les gentilles banques occidentales car cela ne peut évidemment pas provenir des dirigeants de “laxe du bien”.
Cela en serait risible si ce n’était pas aussi dramatique avec des pratiques atroces (trafics d’être humains, violences…).
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/nbsp-fincen-files-nbsp-de-grandes-banques-mises-en-cause-dans-la-circulation-d-argent-sale-20200921