YEN

mars 17, 2011 0 Par Michel Santi

Le Yen s’est raffermi en quelques jours de 8 à 9% vis-à-vis du billet vert et d’autres monnaies comme les dollars australien et néo zélandais! Un tel mouvement d’appréciation de la devise nippone – ayant été propulsée hier en quelques heures de 81 à 76 contre le dollar US – peut sembler irrationnel et contre nature eu égard au cataclysme dans le pays. En effet, une monnaie n’aurait-elle pas plutôt tendance à s’effondrer en cas de grands périls touchant la nation émettrice? L’explication est néanmoins simple car, en réaction aux taux japonais proches du zéro pendant des décennies, les investisseurs et entreprises de ce pays ont lourdement investi à l’étranger et notamment à destination de pays offrant des rémunérations intéressantes. Logiquement, les rapatriements de fonds envoient donc aujourd’hui le Yen vers des sommets historiques même si ce phénomène complique fatalement la tâche des responsables nippons qui ont désespérément besoin de relancer l’économie. Le Japon a cependant évité le pire car, contrairement au tremblement de terre de Kobé qui avait en 1995 touché le cœur industriel du pays, les évènements tragiques de ces derniers jours ont atteint une région qui compte pour tout juste 8% du P.I.B. du pays.

Chers lecteurs,

Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion.
Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères.
Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court.
Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement.
J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».

Bien sincèrement,

Michel