Paul Volcker et l’inflation
Il semblerait bien que le taux du chômage n’atteindra pas le pic atteint à 10.8% en 1982, période marquée par une très forte récession due principalement à un certain Paul Volcker, alors Président de la Réserve Fédérale, et à ses mesures extrêmement énergiques visant à lutter contre une inflation galopante.
En fait, le cycle de hausse des taux d’intérêts Américains, initié en 1977 mais ralenti en 1980 à cause du déclenchement de la récession, fut accéléré par la suite tant et si bien que les Fed Funds atteignirent … 20% dans le cadre de la lutte Volckérienne contre l’inflation! Récession, chômage avoisinant 11%, production industrielle en berne et fragilisation exacerbée du système bancaire en furent bien-sà»r les conséquences. Ces faits d’armes ont fait la réputation de Volcker, connu et reconnu grâce à ce combat acharné contre l’inflation. Pour autant, était-ce bien judicieux d’entraà®ner l’économie US dans une très douloureuse récession dans le seul but de combattre une inflation, aussi aigue soit-elle?
Les pressions inflationnistes instillent certes des distorsions de la consommation et des décisions d’investissement mais, en l’absence de nouveau choc pétrolier, l’inflation aurait probablement décéléré graduellement. Les puristes ne prétendent-ils pas, avec Friedman, que “l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire”?
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Michel