Allemagne en perdition
L’Allemagne est l’un des pays au monde qui investit le moins dans ses infrastructures … entre la Tchéquie et la Slovaquie!

Elle pourrait se le permettre, pourtant, au vu de sa dette publique infime:

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Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
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Chacun devrait savoir qu’un modèle de croissance reposant sur des déséquilibres commerciaux excessifs (généralement caractérisés par des déficits ou surplus au-delà de 3 % du PIB) n’est pas réplicable par les autres pays d’une zone économique intégrée – d’autant qu’un “rééquilibrage” est rendu impossible par le levier des taux de change d’une monnaie unique – en ce sens, les exportations des uns sont mécaniquement les importations des autres; il est donc inévitable que les excédents allemands génèrent des déficits commerciaux pour les autres pays. Si le modèle économique allemand a été « non coopératif » depuis une décennie de crise favorisant une spirale déflationniste au sein de l’union, ce modèle incidieux est devenu totalement contre productif pour l’économie allemande elle-même. La “locomotive”allemande a toujours été un mirage comme je le soutien depuis 10 ans et non un miracle.