Europe : en panne d’amour

L’élection du nationaliste Nawrocki en Pologne ? … alors même que l’économie de ce pays connaît le plein emploi, et que la Pologne est le plus important bénéficiaire des aides européennes ?
Eh oui ! Une économie florissante n’est pas (ou plus) une assurance-vie politique.
Nous devons prendre conscience que l’Europe Occidentale, velléitaire et technocratique, agit comme un repoussoir auprès de certains de nos voisins – et pas les moindres !
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Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
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Et pour de plus en plus de Français aussi, ce n’est pas l’Europe dont on avait rêvé dans les années 60/70, elle est devenue un repoussoir (un truc aurait dit de Gaulle).
Ne soyons plus étonné, surtout pas aujourd’hui !
Michel:
“La Pologne enfin…En une génération, son niveau de vie atteindra prochainement celui de l’Espagne et de l’Italie. La Pologne bénéficie d’un des systèmes éducatifs les meilleurs d’Europe, très exigeant envers ses étudiants” suite [links et posts]
https://michelsanti.fr/crise-europeenne/une-europe-des-divergences
Raymond:
“Déflation salariale compétitive au travers des réformes, recours à l’immigration de “masse” pour combler le déclin démographique/vieillissement des populations et recours à la mobilité des travailleurs à bas salaires/exigences pour les uns et déflation monétaire compétitive pour les autres.
L’ Allemagne avec ses contre-mesures salariales Hartz, respectivement les mini-jobs; l’immigration pour contrecarrer son déclin démographique au regard du vieillissement de sa population, et recours à cette manne corvéable du travailleur polonais à bas coût.
De quoi avoir “relancé” temporairement une pseudo locomotive économique (malgré ses défauts structurels et son manque cruel d’investissements domestiques) lorsqu’elle était en prise avec l’austérité mortifère qu’elle décrêta aux forceps lors du couple Merkel-Schäuble (orthodoxie budgétaire avec pour corollaire des défauts massifs d’investissements et enfin des politiques de l’offre contreproductives) durant la crise de l’Euro (et via son changement de braquet dans ses relations commerciales avec la Chine et les États-Unis au détriment de ses partenaires européens en exacerbant le déséquilibre des balances commerciales).
Une politique économique irrationnelle – alors même que la BCE lui était toute dévouée dans la conduite monétaire, c’est-à-dire la “chaîne de commandement” plus connue dans le milieu sous le qualificatif de “panzer division” (même le Président de la Banque centrale du Luxembourg, en 2015, s’était étonné à quel point la BCE était allemande) – qui lui coûte très cher à présent !
Ainsi, sans surprise, depuis son adhésion à l’Union Européenne (mais non sur le plan monétaire de l’Euro) la Pologne a attiré les investissements étrangers directs (le capital) en provenance d’autres pays d’Europe aux économies asymétriques, puis étouffées par “la crise de l’Euro” – précisément au sein d’une zone monétaire qualifiée dès sa conception de NON optimale sur le plan des “sciences économiques” – compte tenu du faible coût de sa main-d’oeuvre domestique (le facteur Travail).
Autant dire que la Pologne, à ce jeu là et pour rester attractive au long cours, a su très vite qu’elle allait devoir également fournir suffisamment de “matière grise” à son économie, tant par le canal intra-muros (amélioration des exigences propres aux systèmes éducatifs) qu’extra-muros (pôle d’attractivité du capital et du travail), afin notamment de palier à son déclin démographique, surtout à l’ère de la digitalisation, du numérique et à présent de l’I.A. Tout en soulignant qu’elle a appris à ses dépends – en l’état de l’Union – que la dévaluation monétaire compétitive engagée par sa Banque nationale (Narodowy Bank Polski) est un jeu à somme nulle (…)”