
Il ne sert à rien d’observer sans agir
Le taux de pauvreté chez les jeunes adultes (18-29 ans) a augmenté de 50 % en 15 ans, entre 2002 et 2017. Mais la pauvreté n’épargne pas pour autant les plus âgés.
Nous en sommes tous responsables, chacun à notre place et chacun à notre niveau.
Chers lecteurs,
Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion. Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères. Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court. Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement. J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».
Bien sincèrement,
Michel
Vous avez tout à fait raison : ” IL SERT A RIEN D’OBSERVER SANS AGIR ” !!!
Chaque citoyen qui est responsable doit agir , mais la toute question semble retourner en rond : que faire ?
Par exemple , dans la réalité au Liban , beaucoup de jeunes dont les familles ont encore des moyens cherchent plutôt à s’immigrer à l’étranger, au Canada ou en Europe . Il n’est pas difficile de comprendre leur désespoir , mais cela n’est -il la solution de redresser le pays dans son état actuel ? Si chacun individu pense avant tout leur petit intérêt sans faire un pas déterminant ou un certain sacrifice nécessaire pour l’Intérêt Général et le Bien Commun en étant dénue du courage pour cette responsabilité , et comment imaginer que cette tendance en Europe , comme dans le monde, soit renversée par OBSERVATION ? !
Bonjour messieurs,
” La largesse envers les pauvres : une aumône du coeur.
L’ aumône est pour les théologiens des XIIe – XIIIe siècles un remède efficace à l’ amour de l’ argent et une preuve du bon usage des richesses. La charité royale ne doit pas seulement consister en un don, elle implique également une manière de se comporter sans mépris. Le don oblige à une attitude particulière du coeur. C’ est moins le montant du don qui importe que la manière dont ce don est fait. L’ intention du bienfaiteur fait la valeur de l’ aumône. La libéralité princière doit elle aussi s’ inscrire dans ce schéma et être faite franchement. L’ aumône ne doit pas en effet humilier celui qui reçoit. Les textes bibliques définissent cet esprit de charité. A l’ image des sacrifices et des offrandes offerts à Dieu, l’ aumône avec joie et générosité : ” Quand tu donnes tu dois lui donner de bon coeur. ” Elle doit être prompte : il ne faut pas faire languir un pauvre qui attend un aumône. L’ homme qui donne doit accorder son regard, sa pensée et ses paroles à son geste. Dans le Nouveau Testament, cet esprit de charité se caractérise par la simplicité, la joie, mais également par la spontanéité, que la parole du bon samaritain rend perceptible. La discrétion avec laquelle elle est réalisée contribue également à rendre l’ aumône bonne aux yeux de Dieu. La gratuité de l’ aumône en fait la force : le bon chrétien est celui qui ne recherche pas la récompense immédiate pour les gestes qu’ il accomplit envers les pauvres.
Ces prescriptions bibliques sont reprises par tous les moralistes médiévaux. Au XIVe siècle, le Mireour du Monde édicte quatre principes de la bonne aumône : donner de bon coeur, donner rapidement quand on voit quelqu’un dans le besoin, donner en fonction de ce que l’ on possède “. Page 83, le Roi père des pauvres, Priscille Aladjidi, préface de Colette Beaune, Presses universitaires de Rennes.
Bonjour Bertrand, bien sûr que Michel a raison. Et vous aussi vous avez raison. “Vous avez tout à fait raison : ” IL NE SERT A RIEN D’OBSERVER SANS AGIR ” !!!
Chaque citoyen qui est responsable doit agir , mais la toute question semble retourner en rond : que faire ?”
Mais dans ce “Que faire ?”, n’est-il pas le sens même de l’existence ? Si nous savons d’avance quoi faire, l’existence aurait-elle un sens ? C’est parce que on ne sait pas que tout a un sens, que tout nous pousse à “faire”. Et figurez-vous dans “Que faire” nous faisons sans prendre conscience que nous faisons. Et là il faut préciser, non pas que nous ne prenons pas conscience dans le sens qu’on est inconscient, non nous sommes conscients, nous faisons et dans une impasse, on s’interroge “Que faire” alors que nous faisons.
Prenez ce que dit Michel “Nous en sommes tous responsables, chacun à notre place et chacun à notre niveau.” Bien sûr la responsabilité incombe à tous, à toute l’humanité, mais, dans l’absolu, l’humanité, est-elle responsable ?
Sûrement ! Mais, il faut préciser seulement “en partie”. Le reste est précisément, Bertrand, comme vous dîtes “Que faire ?” Et si c’est là le sens d’exister, de notre existence. “L’être humain est de faire, cela est sûr. Combien même consciemment ou inconsciemment. Et surtout venant de la cause absolue puisque l’architecte de l’univers nous a créés ainsi. Et c’est cela que l’on doit savoir et se savoir ce que l’on est réellement, nous, au fond, pauvres humains, vivons-nous ? existons-nous réellement ? Et cela est une autre affaire supra-humaine encore plus complexe.
Cette petite précision pour vous dire simplement que “tout le monde fait”. J’espère, Bertrand, que vous me comprenez.
Merci pour l’auteur pour cette sentence : “IL NE SERT A RIEN D’OBSERVER SANS AGIR”. Elle veut beaucoup dire, c’est probablement le sens, la raison même de la vie, d’exister. “AGIR EN S’OBSERVANT”, ce n’est pas donné à tous.