
Ainsi soit le néolibéralisme
Peu importe le parti au pouvoir, car il ne faut pas mettre en cause les individus, fussent-ils Premiers Ministres ou Présidents de la République. C’est une puissance irrésistible, une sorte de déterminisme qui impose une continuité lourde, au long cours, contre vents et marées. Le capitalisme oligarchique neutralise effectivement – voire stérilise – tout sur son passage. Jürgen Habermas avait visé juste en qualifiant le rouleau compresseur économique de «théologie contemporaine», que nul n’ose pourtant ouvertement citer ou nommer, un peu comme si elle faisait partie d’un sacré qui ne peut ni ne doit s’articuler. Mentionnez-la dans un entretien télévisé et vous êtes un paria. Stigmatisez-la dans un article et vous passez pour un fantaisiste. Cette théologie sans nom s’avère indéfinissable et tabou, y compris pour celles et ceux qui en ont conscience. Imaginez si les Soviétiques de l’époque n’avaient jamais entendu parler du communisme, tout comme il est aujourd’hui impensable de l’évoquer : le néolibéralisme !
De fait, son anonymat est tout à la fois source et symptôme de sa toute puissance, même si c’est «lui» qui est aux fondements de toutes les liquéfactions financières depuis les années 1980, et de tous les abus. Crises boursières récurrentes, inégalités sans précédent dans l’histoire de l’Humanité, baisse du niveau de vie, de l’éducation, de l’accès aux soins, accélération de la pauvreté et de la précarité chez les jeunes comme chez les vieux, effondrement des éco systèmes. Autant de fruits pourris qui expriment les instincts primitifs de la nature humaine où compétitivité remplace jeux du cirque et mise à mort des gladiateurs. Dès lors, le «je pense donc je suis» est écrasé par le «je consomme donc je vis», et la dépense devient un vibrant hommage démocratique. Acheter est preuve de civisme, ne pas atteindre les objectifs en matière d’efficience conduit à la marginalisation, le tout dans un ballet où le désordre est savamment entretenu et sciemment exacerbé par le marché pour éliminer les maillons faibles. Dans cette arène globale, liberté ne peut se concevoir sans marché et inégalité rime forcément avec fatalité. Dans son infini sagesse et efficience, le marché ne s’assure-t-il en effet pas que chacune et que chacun soit sanctionné selon ses faiblesses et rémunéré selon ses points forts ?
On comprend dès lors que cette authentique sélection darwinienne s’émeuve face à la moindre tentative de rétablir un semblant de balancier et d’équité, car la fortune de l’un ne peut nécessairement s’édifier que sur la misère de beaucoup d’autres. Dès lors, l’élite et les nantis rationalisent, justifient leur réussite matérielle et leur fortune par le talent ou par le mérite, alors qu’un nombre écrasant les doivent à l’héritage, à la chance d’une bonne éducation, à un milieu social favorable… C’est alors que les pauvres se persuadent qu’ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes de leurs échecs, qu’ils se résignent au chômage ou au déclassement, un peu comme les bêtes mises à mort aux jeux du cirque scrutaient l’assistance l’espace d’un instant de répit.
Chers lecteurs,
Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion. Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères. Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court. Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement. J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».
Bien sincèrement,
Michel
Il est bien vu de votre par monsieur Santi d’attribuer une grande partie de votre attention sur le libéralisme et la marche du monde. Commençons par une citation intéressante : ” L’américanisme est un libéralisme (…) Sa pensée dominante est d’unir le siècle et l’Eglise, de chercher une conciliation entre la tradition de l’Eglise et les aspirateurs du siècle, de faire cesser le conflit entre la théologie des séminaires et les sciences modernes.” M. AGUSTE SABATIER, doyen de la faculté de théologie protestante à Paris.
Les choses ne sont pas si simple : ” Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu “. L’ APOTRE SAINT JACQUES.
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Le libéralisme est une hérésie propre de l’ Ange révolté contre le créateur, il usurpe la souveraineté de Dieu par la puissance de l’argent :
Banques : les instruments de la domination américaine | Les Echos
https://www.lesechos.fr/2016/01/banques-les-instruments-de-la-domination-americaine-1109866
” Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent “. L’APOTRE SAINT LUC 16,13.
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Le libéralisme c’est mettre l’humanité au niveau providentiel de Dieu, c’ est la dialectique du devenir en tant qu’idole effective remplaçant le créateur. L’usurpateur sera l’ Antéchrist qui dominera le monde à la fin des temps, L’ apôtre Daniel le représente sous la forme d’une petite corne car il naîtra de la petite tribu des juifs.
Les choses ne sont jamais aussi bien expliquées que par un prêtre de l’ Eglise :
Paris, Rome contre le Christ-Roi – Abbé F-M. CHAUTARD
Pour paraphraser un économiste hétérodoxe, “l’approche néolibérale n’a pas réduit l’intervention de l’État dans le système économique, mais a permis aux pouvoirs forts dans ce système de contrôler les institutions publiques afin d’utiliser le rôle de l’État pour atteindre l’objectif final du néolibéralisme, qui consiste à mettre le plus grand nombre possible de personnes dans une situation de besoin – donc dans une position de faiblesse et de servitude face à ces pouvoirs forts, leur permettant ainsi de faire leurs propres intérêts sans aucun type de contrainte.”
Depuis la crise de 2008, la destruction des emplois de la classe moyenne s’accélère
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/depuis-la-crise-de-2008-la-destruction-des-emplois-de-la-classe-moyenne-s-accelere-20190423
Merci Raymond pour cette réponse réfléchie et judicieuse. Une question se pose néanmoins.
“Pourquoi les pouvoirs forts utilisent l’État pour atteindre l’objectif final du néolibéralisme, qui consiste à mettre le plus grand nombre possible de personnes dans une situation de besoin – donc dans une position de faiblesse et de servitude face à ces pouvoirs forts, leur permettant ainsi de faire leurs propres intérêts sans aucun type de contrainte.” Est-ce une fatalité que ces pouvoirs forts de vouloir dominer à tout prix ?
Comme l’écrit le commentateur du dit article dans un autre site “latribune.fr”.
“Non mais a écrit le 05/10/2020 à 10:30 :
Je ne sais pas ce qui a voulu être définie dans votre article, mais sûrement pas le néolibéralisme! Le néolibéralisme n’est qu’un semblant de libéralisme avec beaucoup de connivence administrative et politique afin de construire des rentes!” Ce qui rejoint votre réponse, Raymond.
Enfin, merci aussi à clavreul, vous dîtes une vérité. “Depuis la crise de 2008, la destruction des emplois de la classe moyenne s’accélère”. Comme La question ici aussi est pourquoi.
Est-ce les pouvoirs forts dont parlent Raymond et le commentateur “Non mais” et qui affirment qu’ils ont voulu la chute du niveau de vie de la classe moyenne ? Dès lors, les pouvoirs forts se tirent une balle dans les pattes, Ce qui, par ricochet, n’est pas bon pour ces pouvoirs.
Et donc toucher la classe moyenne, c’est mettre en danger tout l’édifice sur lequel reposent les pouvoirs forts. Y a-t-il une réponse logique, rationnelle qui puisse satisfaire notre pauvre entendement humain qui se débat dans la complexité complexe de son devenir au point que ce “devenir ne lui appartient presque plus” ?
Pouvons-nous raisonner ce qui nous arrive ? Et donc pourquoi ? Ou alors dit simplement, tout en étant acteurs, nous sommes des spectateurs de ce qui nous arrive, et donc de notre état d’indigence et de faible compréhension.
Merci l’auteur pour ces questions d’humanisme de fond.
Cher P.Lesens,
Manifestement, l’internaute « non mais » n’a pas saisi la subtilité de la chronique de Michel Santi.
Quant à ma réaction précédente, elle ne fait que levier au bien-fondé de celle de notre hôte. Le Libéralisme est un courant de pensée portant avec lui ses idéologies variées, ses croyances, jusqu’à ce qu’un ensemble global de conceptions d’ordre théorique enseignées comme vraies par un groupe fut érigé au rang de la doctrine des « sciences économiques et sociales». Mais, paradoxalement, « les sciences économiques et sociales » font partie des « sciences molles » et non des « sciences dures » à l’instar des mathématiques par exemple. Le néolibéralisme est effectivement une mutation du Libéralisme classique, et comme toute idéologie est imposée d’autorité par un endoctrinement (enseignement) ou de façon imperceptible dans la vie courante (médias, famille…), ce dernier courant de pensée a su toutefois écarter les variables sociétales endogènes et exogènes de nos sociétés modernes, au profit de l’invariable des modèles mathématiques. Un endoctrinement économique au travers des « sciences dures », une idéologie que l’on ne peut raisonnablement réfuter selon les aficionados. Une pensée unique – une quasi religion empreinte d’extrêmisme – dictant également le comportement des politiques (réf. Théorie des choix publics). La réaction de Manuela Cadelli, présidente de l’Association syndicale des magistrats de Belgique, dans une carte blanche, reste emblématique en la matière : « Le libéralisme était une doctrine déduite de la philosophie des Lumières, à la fois politique et économique, qui visait à imposer à l’Etat la distance nécessaire au respect des libertés et à l’avènement des émancipations démocratiques. Il a été le moteur de l’avènement et des progrès des démocraties occidentales. Le néolibéralisme est cet économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque instant de notre époque. C’est un extrémisme. Le fascisme se définit comme l’assujettissement de toutes les composantes de l’État à une idéologie totalitaire et nihiliste. Je prétends que le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun ».
Pour vos interrogations, P. Lesens, l’écrivain clairvoyant, Aldous Huxley (1891-1963), y répondait déjà en partie avec son essai de 1958: Retour au meilleur des mondes. « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
Bien à vous
La confrontation entre les Etats- unis d’ Amérique ( libéralisme ) et la chine ( socialisme ) nous donne un nouvel hybride : Le libéralisme social.
Macky cite Wade et théorise le libéralisme à forte sensibilité sociale
Bonjour Raymond,
J’ai apprécié votre réponse, et j’apprécie en même temps votre érudition sur les problèmes économiques du monde. Vous complétez dans un certain sens, et sur nombre de points pour ne pas dire tous, l’hôte humaniste du site comme il écrit : ”
“C’est une puissance irrésistible, une sorte de déterminisme qui impose une continuité lourde, au long cours, contre vents et marées. Le capitalisme oligarchique neutralise effectivement – voire stérilise – tout sur son passage. Jürgen Habermas avait visé juste en qualifiant le rouleau compresseur économique de «théologie contemporaine», que nul n’ose pourtant ouvertement citer ou nommer, un peu comme si elle faisait partie d’un sacré qui ne peut ni ne doit s’articuler.” Entièrement d’accord avec Michel et avec vous.
Notre hôte enfonce le clou “Mentionnez-la dans un entretien télévisé et vous êtes un paria. Stigmatisez-la dans un article et vous passez pour un fantaisiste. Cette théologie sans nom s’avère indéfinissable et tabou, y compris pour celles et ceux qui en ont conscience. Imaginez si les Soviétiques de l’époque n’avaient jamais entendu parler du communisme, tout comme il est aujourd’hui impensable de l’évoquer : le néolibéralisme !
De fait, son anonymat est tout à la fois source et symptôme de sa toute puissance, même si c’est «lui» qui est aux fondements de toutes les liquéfactions financières depuis les années 1980, et de tous les abus. Crises boursières récurrentes, inégalités sans précédent dans l’histoire de l’Humanité, baisse du niveau de vie, de l’éducation…”
Et il vise “inconscemment juste”. Imaginez les Américains et les Européens n’avaient jamais entendu parler de néolibéralisme. Oui, ils n’avaient jamais entendu de libéralisme comme d’ailleurs le communisme, le socialisme.
En réalité, c’est la marche de l’histoire qui a fait naître ces doctrines, et les mots sont assez faibles pour les qualifier. En fait, ces doctrines ne sont pas devenues seulement des enseignements pour la masse humaine, comme vraies comme vous le dîtes Raymond, mais comme des idéologies, des croyances vraies. Parce qu’elles ont tracé la marche de l’histoire dans cet esprit “Ainsi soit-il !”
Donc ce courant de pensée néolibérale s’est imposée de lui-même parce qu’il a apporté un plus aux puissances financières mondiales. Cela a été pour ainsi dire l’Euréka qui leur a été tracé pour la domination du monde. Et tous les penseurs américains, européens sont entrés dans la brèche que leur a ouvert l’histoire alors qu’en réalité, c’était plutôt un gouffre, et un “gouffre nécessaire” et contre lequel Michel Santi s’élève, montre ses facettes noires.
Et, historiquement parlant de la genèse du courant néolibérale, pour bien situer son avènement et lui donner sa vraie morphologie interne et externe, il faut le dire. Tout a commencé avec les crises monétaires, l’avènement des pétrodollars et la forte inflation qui a suivi dans les années 1970. Alors que ces trois événements précédaient des événements foncièrement complexes, et sur lesquels les pouvoirs financiers comme les maîtres à penser ne sont restés que sur l’apparent.
La montée des taux d’intérêt des Banques centrales aux Etats-Unis, suivi par l’Europe et le Japon a provoqué une hécatombe dans le monde. L’endettement mondial a mis à genou tous les pays hors-Occident.
Ce formidable effet du pouvoir financier sur l’humanité entière a donnée des ailes à l’endoctrinement des esprits des économistes, pensant qu’ils avaient découvert la pierre philosophale, comme au Moyen-Âge, arriver à transmuter de simples métaux e or. Et tout a commencer pour les doctrinaires pour poser leurs théories et les mettant en pratique. Se faisant, par l’industrie financière occidentale, il bouleverse le monde.
Supprimer les frontières des pays du reste du monde, un marché libre mondial, déréguler les activités financières et les étendre à l’ensemble du monde. Et même prôner un gouvernement financier mondial.Les multinationales n’ont été que les fers de lance des pouvoirs financiers mondiaux. Et surtout “Point besoin de dominer le monde”, il était par essence “dominé”.
A la fin des années 1980, le bloc Est éclate, l’URSS disparaît. La pratique du reaganisme et du tchatchérisme confirme les théories libérales. Puis la décennie 1990 passe, la décennie 2000 passe avec un transfert en masse de l’industrie productive occidentale vers les pays à faible salaires. Point besoin de prudence. Laissons les pauvres produire et les riches consommer. Le marché est roi, la libre concurrence et la mondialisation qui fait son apparition sont en fait le socle du néolibéralisme. L’Occident reste toujours le dominateur, adulé partout dans le monde.
Puis survint la double crise immobilière et financière de 2007-2008. Et c’est le réveil, la débâcle de l’Occident. Le Bush junior s’en va, rien n’est réglé. Arrive le jeune Obama, rien n’est réglé. Au Royaume-Uni, Tony Blair s’en va, Gordon Brown ne dure pas, il est vite éjecté, David Cameron dure un peu, Robert Courts quelques mois, et Vient Thereza May qui pensait être la seule a sauver le Royaume-Uni de la débâcle. En Allemagne, c’est plus simple. Gerhard Schröder s’en va en 2005, Angela Merkel vient, elle est indéboulonnable. Il n’y a pas d’hommes ni de femmes en Allemagne pour prendre la relève. Pourtant Angela est fatiguée, mais elle doit tenir pour le bien de l’Allemagne, de l’Europe et du monde.
En France, après Jacques Chirac, Vient Nicholas Sarkozy, rien n’est réglé. Vient François Hollande, rien n’est réglé. Vient Emmanuel Macron, même processus.
Et Sarkozy, Angela Merkel et Gordon Brown, Bush junior ont commencé avec les quantitative easing menés par leurs banquiers centraux pour relancer la machine économique occidentale. Le processus de reprise est poursuivi par leurs successeurs. Qu’avons-nous aujourd’hui ?
Un donald Trump qui a pris la relève mais rien ne va plus avec les grands pays pauvres dont la Chine malgré sa puissance nucléaire est devenue avec son 1,4 milliards de Chinois un pays qui veut imposer ses règles de gouvernance politiques et économiques à l’échelle mondiale.
Et qu’avons-nous aujourd’hui, en pleine pandémie, en Occident ? Aux Etats-Unis, deux vieillards qui s’écharpent, et la Chine les attend au tournant. En Europe, l’Union européenne qui s’écharpe avec le Royaume-Uni sur la question du Brexit. Ils veulent divorcer mais en même temps ils ne veulent pas divorcer et ils traînent en longueur leur divorce. Pourquoi parce qu’ils ont compris que la Chine les attend de pied ferme. Et ils savent très bien qu’une Europe désunie c’est du bon pain pour la Chine.
Dès lors, Raymond, après cette description de ce qu’a donné le néolibéralisme, qui n’a rien de néolibéralisme tout au plus une évolution naturelle de l’échiquier économique mondiale qui devait amener la mondialisation parce qu’elle était nécessaire, à la dé-mondialisation préconisée aujourd’hui parce qu’elle est devenue un nouveau “néo-néolibéralisme” pour corriger les erreurs tout compte fait naturelles du passé. Du fait que ces erreurs étaient nécessaires et relevaient des forces de l’histoire, et la nouvelle trajectoire politique et économique du monde oblige une révision conceptuelle des théories économiques pour les adapter à l’actuelle situation mondiale. Et c’est vers ce néo-néolibéralisme que le monde est entrain de s’acheminer, et toutes les parties du monde en sont parties prenantes.
Pour ne citer que quelques éléments de ce néo-néolibéralisme, la montée du protectionnisme, les taux d’intérêt mondiaux qui resteront durables voire même des taux négatifs, le compartimentage du monde en cours en deux grands ensembles, la route de la soie prônée par la Chine et mise en oeuvre, le changement des grands structures mondiales tant sur le plan politique et économique qui sont pensées par les puissances sont autant d’indices sur cette nouvelle théorie qu’est le néo-néolibéralisme.
Ce qui nous fait dire qu’un nouveau état du monde va naître. Sera-t-il comme l’écrit Clavreul, un nouveau système hybride, tirant son essence de la confrontation entre les Etats-Unis d’ Amérique dont le système est libéral et la chine qui est communiste. Cette osmose parviendra-telle à constituer un libéralisme social. Il est vrai qu’il y a de grandes chances que cela soi, mais pour cela, il faut que le système totalitaire fasse sa mue, et devienne un système libéral social. Ce qui n’est pas dans les projets de Pékin.
Abandonner le système totalitaire socialiste, c’est comme si le pouvoir chinois se pendait lui-même. En conséquence, le monde va se trouver plonger dans les décennies à venir dans une remise en cause totale des deux systèmes en vogue aujourd’hui. Le système néolibérale et le système communiste ou socialiste. Un monde nouveau est en train de surgir. Et le Covid-19 lui-même est un signal pour l’humanité que tout ne sera pas comme avant.
Merci à Raymond, à Michel et à Clavreul pour m’avoir donné l’occasion de résumer grosso modo les enjeux et les défis qui attendent le monde dans les années, voire les décennies à venir qui certainement ne seront pas de tout repos pour les peuples. Un passage obligé malheureusement pour les peuples. Le dicton populaire “On ne fait fait pas d’omelette sans casser les œufs”.
Merci Clavreul pour cette vidéo. Elle est édifiante, cependant elle ne répond pas aux défis et aux enjeux du monde qui se profilent dans la décennie 2020-2030 et ultérieures.
Un nouvel état du monde est e train de se profiler, et je ne pense pas que c’est un état hybride, un “libéralisme social”. Le fossé est très grand entre le régime communiste chinois et le régime libéral occidental.
Bonjour,
Bien sûr que si, les oppositions républicaines ont toujours fonctionnées ainsi. La république universelle sera un point de fusion des oppositions politiques, c’ est uniquement de cette manière que peut émerger un monde unipolaire.
Bonjour,
Merci pour le post. Vous dîtes “La république universelle sera un point de fusion des oppositions politiques, c’ est uniquement de cette manière que peut émerger un monde unipolaire.”
Mais, si l’humanité parvient à un monde unipolaire, c’en est fait de l’humanité. Une existence où il n’y aura que l’ennui. C’en est fait aussi de Dieu. Ce sera la béatitude universelle.
Savez-vous que l’existence humaine est un combat humain perpétuel. Prenez la Chine avec leur caméras de surveillance dans tous les endroits intéressants et susceptibles d’espionner les citoyens et les notes pour les “bons” et les “mauvais” chinois que permet le “crédit social” pour fidéliser les 1,4 milliards de Chinois au Parti communiste chinois n’est possible que parce il y a un Dieu quelque part dans l’univers qui a permis de sortir la Chine de la misère en obligeant l’Occident armes et bagages qu’ont été ses industries et ses maufactures.
Donc, Dieu n’a pas visé un monde unipolaire mais un monde bipolaire, tripolaire, multipolaire parce que IL ne veut pas que Sa Création Humaine s’ennuie sur terre et serve à quelque chose.
Par exemple, si la Chine abuse de sa prospérité, en cherchant à “zombifier” le peuple chinois et à étendre cette “zombification” aux autres peuples, rien de plus facile de “transformer” cette prospérité en crise, en malheur, en ruine.
Dès lors, le crédit social et les bons et les mauvais points et les caméras de surveillance ne serviront à rien. Des centaines de millions de Chinois au chômage et le PCC fera faillite et sera renversé par le peuple, comme ce qui s’est passé pour la défunte URSS. Comme les deux Guerres mondiales qu’IL a provoquées en Occident et se sont étendues à l’ensemble du monde.
Le monde est un long parcours complexe, et vous, Clarveul, qui parlez de Dieu en permanence, ne savez-vous pas que Dieu est en permanence en nous. Il n’a pas besoin de caméras, Dieu est en nous, il est en vous, il est omniprésent physiquement, matériellement, spirituellement, tout ce qu’on fait, non seulement Dieu le sait, mais c’est lui qui permet tout acte qu’on fait. Vous pouvez prier en Dieu, il saura si vous êtes sincère ou non.
J’espère être explicite. Nous ne sommes rien devant Dieu, même pas le néant. Nous sommes juste un emprunt de cette miraculeuse de cette terre que Dieu a créé pour un temps. Et qu’il nous a créé pour un temps. D’ailleurs, si vous voulez le savoir, on ne meurt pas, la terre en nous ne meurt pas, elle retourne à son origine. Et nous retournons d’où nous sommes venus.
Alors, Clarveul, faîtes attentions à ce que vous dîtes, ce que vous écrivez, ce que vous pensez, Dieu est plus près en vous que vous vous l’êtes avec vous.
Et croyez-moi, et je vous le dis en toute franchise, je crains infiniment infiniment et le mot est très faible, Dieu. Je sais que que je ne peux avoir une joie d’exister et quelle que soit cette joie qui peut se transformer en tristesse que par la Grâce de Dieu.
Et le malheur pour l’humanité, c’est que beaucoup ne le savent pas, et même ce non-savoir de l’humanité relève du dessein que Dieu a fait pour les hommes.
Voilà, Clarveul, j’espère avoir été explicite, et ne me remerciez pas, remerciez votre esprit qui vous a poussé à m’envoyer votre pensée. Et que je remercie, bien sûr métaphysiquement.