
Les endettements mondiaux
Les pays les plus endettés au monde: l’Europe semble en pôle position…avec le Luxembourg, la Belgique et la France ?
Chers lecteurs,
Voilà plus de 15 ans que je tiens ce blog avec assiduité et passion. Vous avez apprécié au fil des années mes analyses et mes prises de position souvent avant-gardistes, parfois provocatrices, toujours sincères. Nous formons une communauté qui a souvent eu raison trop tôt, qui peut néanmoins se targuer d'avoir souvent eu raison tout court. Comme vous le savez, ce travail a - et continuera - de rester bénévole, accessible à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient me faire un don, ponctuel ou récurrent, je mets néanmoins à disposition cette plateforme de paiement. J'apprécierais énormément vos contributions pécuniaires et je tiens à remercier d'ores et déjà et de tout cœur toutes celles et tous ceux qui se décideront à franchir le pas de me faire une donation que j'aime à qualifier d'«intellectuelle».
Bien sincèrement,
Michel
Bonjour cher Michel,
Merci pour ce graph lourd de sens et à plus d’un titre. Bien entendu, pour les économistes « mainstream », il ne faut surtout pas y voir la moindre ombre d’Artur Laffer. Mais voilà, comme vous, cher Michel, je ne suis pas un économiste orthodoxe :
Le Luxembourg est une terre d’accueil pour les opérations de type LBO (Leverage Buyout) c-à-d l’acquisition d’une société ou d’un groupe de sociétés au moyen d’un financement composé en majeure partie par un recours à l’emprunt (de la dette). Et, il est un secret de polichinelle que la concurrence fiscale dommageable du Grand- Duché favorise ce type d’artifice. (Zone Bleue)
Avec le royaume de Belgique, comment ne pas se souvenir du tour de passe-passe des Intérêts notionnels ? Son concepteur, adepte du père du monétarisme dont il ne s’en est jamais caché, fera un triste bilan de son invention appliquée à toutes les entreprises belges : «les intérêts notionnels ont créé un effet d’aubaine qui n’était parfois pas justifié. Et l’autre problème qui s’est présenté, c’est qu’il n’y avait aucune condition en matière de création d’emplois ou de nouveaux investissements. Finalement, les entreprises se sont enrichies, une grande partie de cet argent est reparti sous forme de dividendes chez les actionnaires ». Par ailleurs, les types de montages qui ont permit pendant des années aux entreprises de réaliser ce qui s’appelle un « double dip », les péjorent actuellement. (Zone Bleue).
La France est un paradis fiscal pour multinationales cupides (Patent box – niche fiscale du Crédit Impôt Recherche [CIR] – politique des prix de transfert…). Attirer les multinationales étrangères en déshabillant Pierre pour habiller Paul. (Zone Bleue/Zone Verte)