Bonne Année, avec un blog étoffé

J’inaugure, en cette année 2025, un petit virage qui me verra également mettre sur ce blog des articles sur l’art – mon autre grande passion…parmi tant d’autres.
Avec le printemps, viendra une surprise, dont nous reparlons amplement par la suite.
Bonne Année, lecteur, lectrice.
Chers lecteurs,
Ce blog est le vôtre : je le tiens assidument avec régularité et passion. Des milliers d’articles et d’analyses sont à votre disposition, dont les premiers remontent à 1993 !
Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
Comme vous l’imaginez, vous qui découvrez ce site ou vous qui me lisez depuis des années, l’énergie déployée et le temps consacré à mes recherches sont substantiels. Ce travail continuera à rester bénévole, accessible à toutes et à tous.
Je mets à votre disposition cette plateforme de paiement, et vous encourage à me soutenir par des dons, ponctuels ou récurrents.
Que celles et ceux qui jugent bon de soutenir ma démarche en soient chaleureusement remerciés.
Certes, si l’Art est multidimensionnel et intemporel, que ses vertus demeurent incommensurables autant sur le plan culturel que sociétal – n’étant doté ni d’une langue de bois ni d’une autre forme réductrice de bien-pensance – sous sa forme contemporaine, l’Art représenterait même une véritable thérapie à en croire l’entente passée entre le Musée des beaux-arts de Montréal et l’organisme Médecins francophones du Canada, puisque certaines visites au Musée peuvent être désormais prescrite sous ordonnance médicale; l’Art est en effet un bienfait et pourrait également soigner !
Toutefois, au-delà de ce pilier civilisationel, l’Art n’en demeure pas moins un véritable marché avec ses propres règles…
https://www.degroofpetercam.com/fr-fr/blog/marche-art-2021-problematiques-demain
…et ses oeuvres captives de vulgaires classes d’actifs exotiques comme sous-jacents à des véhicules d’investissements financiers tout aussi atypiques…
****
Raymond – mars 28, 2023 à 7:32 pm –
(…) il n’est pas inintéressant dans le contexte actuel de reparler du camelot helvétique cherchant à promouvoir les “L-QIF”. Alors, voici mon analyse publiée le 14 novembre 2022 pour un intervenant d’un autre blog d’expert en réponse à ses préoccupations :
“Sans trop vouloir entrer dans les détails techniques, l’avantage (si l’on peut le dire de la sorte) de ce type de placement alternatif – réservé aux investisseurs qualifiés – permet de concurrencer certains fonds alternatifs étrangers (même des hedge funds) au travers d’opportunités de rendements supérieurs et par analogies des risques également, à l’instar par exemple des “Reserved Alternative Investment Funds” au Luxembourg ou le “Notified Alternative Investment Fund” à Malte; les considérations fiscales territoriales entrent également dans l’équation des “avantages”. D’autres parts, certes, le “Limited Qualified Investor Fund” peut procurer à la Suisse un lieu plus attractif et compétitif pour la place financière helvétique (vu le poids des actifs sous gestion des caisses de pension, des assurances…) sans compter qu’une redomiciliation offshore des fonds pourrait devenir une option, ce qui deviendrait intéressant pour maîtriser les coûts de fonctionnement (encore que ceci est relatif dans l’environnement de ces vingt dernières années).
La Suisse (*) verrait donc là une opportunité à renforcer le marché du capital-risque et du capital-investissement – face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain – en ouvrant de nouveaux débouchés pour une “mise en commun plus efficace” des actifs. Ça, c’est la version du camelot, ce marchant ambulant qui vend dans la rue ou dans un lieu public sa marchandise à force de boniments.
Par contre, si l’on se penche plus en avant du côté des risques – par exemple vers les épargnants captifs au travers des structures institutionnelles de prévoyance – comme les caisses de pension par exemple – et bien que les directives ou réglementations d’investissement pour le L-QIF sont plus libérales, il n’existe pas de directives d’investissement et de règles de diversification des risques spécifiques pour les “Limited Qualified Investor Funds” car seuls “les investisseurs qualifiés” sont autorisés à investir dans un L-QIF. C’est-à-dire que la prime de risque est intrinsèquement supportée par l’épargnant captif. D’ailleurs, le “CISA” (According to the Collective Investment Schemes Act of 23 June 2006) – loi du 23 juin 2006 sur les placements collectifs (“LPCC”) – n’impose pas de restrictions pour les investissements autorisés et, par conséquent, autorise les investissements dans des classes d’actifs traditionnelles telles que, par exemple, les valeurs mobilières, les instruments du marché monétaire et l’immobilier, ainsi que dans des classes d’actifs plus exotiques, notamment les matières premières, les crypto-actifs (“cryptomonnaies”) ➡️ l’Art, le vin, le luxe, les marchandises ou les voitures de collection.
De plus, puisqu’aucune règle de diversification des risques ne s’applique non plus, un L-QIF (“Limited Qualified Investor Funds”) peut investir tous ses fonds dans un seul actif ou un seul type d’actifs (par exemple, des actions d’une seule société). Ainsi, même si les bases élémentaires des règles de diversification des risques ne sont pas appliquées – mais néanmoins autorisées – les techniques d’investissement doivent être communiqués aux investisseurs dans les documents du fonds. Donc, comme la plupart des autres organismes de placement collectif non conventionnels, un L-QIF peut investir dans des actifs dont la liquidité du marché est limitée ou dont la valorisation peut être difficile. Que se serait-il passé dans l’exemple de la faillite de FTX, deuxième plus importante société au monde de cryptomonnaie? Alors, bien que la LPCC (Loi sur les Placements Collectifs de Capitaux) délègue au Conseil fédéral la définition des restrictions de placement, celles-ci ne devraient pas être plus strictes que les restrictions existantes pour les fonds de placements alternatifs.
D’ailleurs, les L-QIF ne seront pas tenus de préparer un prospectus ou un document d’informations clés pour la distribution ou l’offre, car les L-QIF ne peuvent pas être proposés aux clients de détail. Vous comprenez mieux à présent ma notion “d’épargnants captifs”? De plus, la FINMA n’a pas besoin d’examiner ou d’approuver aucun document d’entreprise ou matériel de marketing. De quoi la dédouaner en cas d’aléa majeur ou de “Moral hazard Effect”.
Toutefois, histoire à s’éloigner d’éventuelles considérations ammorales, sur la première page de tout matériel de marketing et dans le cadre de chaque activité de marketing, le fonds doit être clairement appelé “L-QIF” ou “Limited Qualified Investor Fund” et il doit être clairement indiqué que le “L-QIF” n’est ni agréé, ni surveillée par la FINMA.
“Un investisseur avertit n’en vaut-il pas deux”? Sauf pour les épargnants captifs!!! Bien évidemment, pour se dédouaner également, “mais pour des raisons de transparence”, le Département fédéral des finances (DFF) tiendra un registre accessible au public de tous les L-QIF et institutions responsables de leur administration. Histoire que les homo-politicus – et leur successeur – puissent s’en laver les mains un jour ou l’autre” !
****
(*) Je ne fais pas encore référence à la problématique posée par le port franc de Genève