L’Arabie émerge pour de bon

L’Arabie pompe moins d’huile et se lance dans de gigantesques dépenses (cités du futur, organisation d’événements sportifs majeurs).
La statistique la plus importante à observer est sa balance des paiements, qui – comme vous le constatez à travers ce graphique – devient négative en 2024.
De prêteuse envers le monde, elle est devenue emprunteuse, et ce, même avec un pétrole à un prix moyen de 80 dollars l’an dernier (et de 78 jusque-là en 2025).
Ce changement de paradigme est ici pour durer. Trump – qui visite l’Arabie le mois prochain – risque d’avoir bien des déceptions, lui qui espère en repartir avec 1 000 milliards d’investissements.
Ce pivot saoudien : juste un signe de plus d’une dynamique globale en plein bouleversement.
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Effectivement, une relance budgétaire ambitieuse dans la perspective logique du “plan Saudi Vision 2030” – nouvelle plaque tournante reliant le supercontinent de l’Afro-Eurasie – et ainsi clarifier ultérieurement son adhésion à l’alliance BRICS +. MBS a cette clairvoyance que nos technocrates européens n’ont pas [recherchant au passage des “ennemis imaginaires”] car bien trop enferrés à leur “ami imaginaire”: Les États-Unis.