Vade Retro Keynes !
Avez-vous remarqué comment Keynes et sa philosophie nous encerclent au risque d’étouffer nos économies et d’assécher nos portes monnaie? Ajouter de la dette à la dette, s’endetter pour payer les intérêts de ses dettes, contracter de nouvelles dettes pour pérenniser notre sacro saint sentiment de (fausse) richesse… A la faveur du TARP Américain ou du plan de sauvetage de la Grèce, individus, Banques, institutions financières et Etats sont priés de prendre cet argent et – surtout – de le dépenser afin que nos économies puissent continuer à croître.
Cette stimulation d’une croissance (via la vente de papiers valeurs) qui permettra un remboursement graduel ultérieur de tout ou partie de cette dette peut certes être assez aisément mise en pratique par un pays, voire un groupe limité de nations. Appliquée à l’échelle planétaire, la théorie Keynésienne est cependant génératrice de distorsions considérables car tout le monde ne saurait s’endetter en même temps!
Ainsi, la Turquie dont l’endettement total se montait à 80% de son P.I.B. vers la fin des années 90 parvint-elle en une dizaine d’années à ramener ce ratio à 40% par la grâce d’une mise en oeuvre intensive des théories Keynésiennes combinées à la dépréciation massive de sa devise … mesures que la Grèce ne pourra appliquer que si elle sort de l’Euro.