Keynes R.I.P.
Les statistiques du chômage US, publiées en fin de semaine, démontreront peut-être une légère accalmie sur ce front mais, quoiqu’il en soit, le niveau des sans emplois dans ce pays est foncièrement incompatible avec une reprise économique décente. En fait, cette conjoncture, plus proche de la récession en bonne et due forme, consacre également l’échec cinglant – et pour moi sans appel – de la stratégie Keynésienne mise en place par les Administrations Américaines successives. Le comble étant que ceux qui avaient à l’époque plaidé vigoureusement pour le plan de quelque 900 milliards de dollars d’Obama sont les mêmes qui, aujourd’hui, déplorent ce stimuli jugé peu efficient car jugé – selon eux – trop frileux… Ces icônes du Keynésianisme affirment en cette fin d’été 2010 que ce plan aurait dû se chiffrer à 1’200 milliards de dollars, soit 40% de dépenses supplémentaires ou, en d’autres termes, 40% d’endettement supplémentaire pour un pays qui s’est néanmoins illustré par le stimulus le plus massif de l’histoire mondiale.
Pour autant, ces partisans d’une orgie Keynésienne n’ont toujours aucun exemple concret à l’appui de leur thèse d’un pays ayant adopté – avec succès sur le moyen terme – des relances exclusivement basées sur des mesures Keynésiennes car l’augmentation des dépenses Gouvernementales ne se pratique jamais sans contrepartie négative. De multiples études ayant ainsi démontré que les nations lourdement endettées qui persévéraient néanmoins dans ces mesures Keynésiennes connaissaient par la suite une croissance notablement inférieure aux autres aux comptes sains dès le redémarrage de l’activité globale. Il est donc temps de rompre et de jeter aux oubliettes cette idéologie Keynésienne à laquelle s’accrochent nombre d’économistes-philosophes persuadés de sa dynamique redistributive de richesses!
Les statistiques économiques Américaines démontrent une conjoncture sur le fil du rasoir car les autorités économiques et politiques du pays n’ont actuellement tout simplement plus les moyens de mettre en place des politiques de relance dignes de ce nom à cause du gaspillage Keynésien des années 2008 et 2009. Il est vraiment temps de laisser reposer le Keynésianisme aux côtés de son père…