Pénurie de Champagne au Kremlin

Pour autant que je sache,
je ne sais pas s’il a existé un quelconque précédent historique à travers les millénaires de l’aventure humaine
où une puissance hégémonique se saborde ainsi avec allégresse et célérité.
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Ce blog est le vôtre : je le tiens assidument avec régularité et passion. Des milliers d’articles et d’analyses sont à votre disposition, dont les premiers remontent à 1993 !
Mes prises de position macro économiques furent autrefois qualifiées d’hétérodoxes. Elles sont aujourd’hui communément admises et reconnues. Quoiqu’il en soit, elles ont toujours été sincères.
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Visiblement ils ont, justement, étudié l’Histoire 😉
C’est de l'”art” !
Les cinq toiles du Destin des Empires (Thomas Cole) – L’État sauvage – L’État pastoral – L’Apogée ➡️ La Destruction – La Désolation
Ils sont perchés ou lunaires ou amnésiques des deux côtés de l’atlantique.
Jeudi 28 février 2025, le Président de la République Française appelait les Européens à se montrer “plus que jamais unis et forts” et à refuser la “vassalisation heureuse” vis-à-vis des États-Unis. Mais en même temps, ce “Mozart de la finance” oublia de soulever quelques paradoxes – et non des moindres – car la France, avec son titre de vassal, patrie de Jean-Baptiste Say, oublie vite de rappeler quelques points essentiels de son Histoire:
Sa vassalisation via les aides américaines de 1938 à 1960; sa vassalisation aux marchés financiers via le dogmatisme au sein des “sciences économiques”, et sa vassalisation dogmatique vis-à-vis de la construction boîteuse de l”‘Union des marchands” avec sa “monnaie commune” !
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RAYMOND – 25 avril 2022 à 10h03
(…) quelques années après la signature des accords de Bretton Woods (hégémonie du $),➡️ l’économiste américano-belge Robert Triffin portera un regard critique et avisé à l’égard de ce système dans son ouvrage “Gold and the Dollar Crisis. The Future of Convertibility” (1960). Selon les critères clairvoyants de Robert Triffin (à très juste titre), une monnaie nationale ne peut servir durablement de monnaie internationale, à moins d’accepter un système monétaire et financier instable et inefficient”(…) ➡️Tout comme l’Euro domine une Zone Monétaire NON Optimale selon les critères d’une ZMO énoncés par l’économiste canadien, Robert Mundell (…)
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RAYMOND – 20 septembre 2022 à 13h12
(…) ➡️Le farouchement anti-européen Martin Feldstein, économiste à Harvard, écrivait de manière prémonitoire en 1997 que l’introduction de l’euro “exacerberait les cycles économiques en aggravant le chômage dans certains pays membres. Lesquels déboires économiques contribueraient à une crise de confiance au sein de l’Union”. Et, de fait, celles et ceux qui étaient persuadés que l’Union subissait depuis 2009 une crise qui ne serait que ponctuelle et que passagère ont dû revoir leur copie. Pour se rendre compte plus de dix ans après que cette crise était inscrite dans les gènes mêmes de l’euro. ➡️Prise de conscience tardive d’une monnaie commune nécessitant tout naturellement une politique monétaire commune – c’est-à-dire un taux d’intérêt unique – pour une zone aux cycles d’activités disparates, voire antinomiques. ➡️Autant de déficiences structurelles et de problèmes chroniques passés sous silence dans l’acte de naissance de cet euro présenté aujourd’hui – non sans raisons – comme coupable de la crise majeure que traverse toujours l’Union (…)
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RAYMOND – 23 janvier 2023 à 19 h 31 min
(…) Le changement de paradigme opéré durant les années 70/80, avec ➡️le cautionnement de nos gouvernements, aurait dû rappeler aux peuples la chute de Rome ! “L’État était alors contesté par de nouveaux barbares qui, conquérant l’espace des marchés, ont jouit d’une grande autonomie par rapport au suzerain”. Tout comme la mondialisation ne pouvait prospérer que sur une terre brûlée poussant les dépenses de l’Etat à la hausse et leurs recettes à la baisse. On ne le répétera jamais assez, le système post 1970/1980 ne tient que grâce à la dette et aux interventions des banques centrales. En 1945, en Occident, la faiblesse du système financier a fait que l’Etat dicte ses conditions et met en place un “ordre organisé”; nous sommes alors dans le compromis fordien où la “croissance est auto-entretenue par le partage des gains de productivité qu’elle génère : le rendement croissant, s’il est bien partagé, permet à la fois des profits croissants, des prix décroissants et des rémunérations croissantes. Or, “les nouveaux barbares des marchés” jugeront la monétisation préférable à la saisie, à la nationalisation, à la restructuration et verront dans les marchés financiers une auto-régulation heureuse. ➡️Nos Homo-politicus nous ont imposé cette mondialisation comme une “loi des débouchés” (Jean-Baptiste Say) alors qu’une chaîne logistique imposa une libre-circulation des capitaux et un développement du système financier. D’ailleurs, la victoire des actionnaires et de la finance sur les industriels se lit toujours dans l’évolution de 1970 à nos jours, par le poids des dividendes dans l’excédent brut d’exploitation. Certes, Milton Friedman ne voulait pas d’une banque centrale indépendante du fait de la concentration de pouvoirs au profit de personnes exemptes de tout contrôle, toutefois, à croire qu’il avait oublié que ses préceptes reposent sur l’économie de marché; des marchés financiers soi-disant efficients au point qu’il fallait même en arriver à déréguler la “bête immonde”. Quant aux relations incestueuses, la haute finance et tous ses satellites en regorgent. Et ne parlons-même pas du seigneurage de la “monnaie” (…)
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RAYMOND – 27 janvier 2023 à 15 h 22 min
(…) La Seconde Guerre mondiale en 1945 (coûteuse) se conclut par une victoire totale des Alliés, soit notamment les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et la France, laissant un grand fossé dans l’économie et la démographie de la plupart des pays d’Europe; l’Amérique du Nord, elle, bénéficia pour sa part d’un renouveau économique et d’une explosion démographique historique (..) Ou alors, après ceci qui précède, ➡️vous souhaitez peut-être nous parler de l’histoire des aides américaines à la France de 1938 à 1960, reflet de l’état de la France au tournant du XXe siècle ? Une grande puissance européenne en déclin ! De 1941 à 1951, la France a voulu des aides américaines pour vivre mieux et pour recréer un appareil productif digne de ce nom. Elle a ensuite réclamé une aide pour maintenir sa puissance en Indochine et en Afrique du Nord. Si ce constat de dépendance vous échappe [XY], il a pourtant été un sujet de moult discussions lors de la conférence de Bretton Woods du 01 au 22 juillet 1944 – accords économiques de Bretton Woods dessinant les grandes lignes du système financier international de l’après Seconde Guerre mondiale – un système financier et économique international remis en question en 1971. Le 18 décembre, la conférence de Washington au Smithsonian Institute signa la fin du système monétaire international défini en 1944 à Bretton Woods. Autant de réalités dont les conséquences sont encore palpables aujourd’hui. Que s’est-il donc passé en 1971 avec ce nouvel ordre monétaire, financier et économique international? Hein [XY]
➡️Concernant ces aides américaines à la France de 1938 à 1960, ne parle-t-on pas encore et toujours, en coulisse, d’ingérence américaine, d’américanisation et, en réaction, d’exception française et d’identité européenne? En définitive, quel rôle ont joué les aides américaines dans le rétablissement économique, social et militaire de la France après la seconde guerre mondiale et au-delà jusque dans les années 60 ? Réclamées en même temps qu’occultées tout au long de ces années par les acteurs de la vie politique française, les aides américaines méritaient une réflexion globale (…)
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