9 avril 2025

En réponse aux Etats-Unis, la Chine augmente ses droits de douane de 34 à 84%.
Elle ne cède pas à la pression.
Le globalisation prend officiellement fin aujourd’hui.
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“Elle ne cède pas à la pression.
Le globalisation prend officiellement fin aujourd’hui.”
Prenons un peu de recul et attendons un peu de voir ce qu’il va se passer. C’est un combat de titans, le challenger résiste au début mais celui qui est encore le plus fort (et fait tout ça pour le rester) risque de ramener tout le monde autour de la table de négociation. et de gagner.
Je n’aurais, si je puis me permettre, pas été aussi péremptoire dans ma déclaration style journalistique que l’on voit fleurir en ce moment sur toutes les antennes bien pensantes 🙂
Bien cordialement.
Vous me connaissez un peu, je crois?
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Raymond – octobre 20, 2024 à 10:52 pm
(…) Ceci étant précisé, j’estime que ces prochaines décennies vont nous dévoiler le véritable visage des États-Unis vs l’Occident. Répudiation de tranches de dettes contractées en $ – “haircut” – et/ou des batailles juridiciaires avec de nouvelles doctrines à l’échelle globale sur le front des éventuelles “dettes odieuses”. Voilà qui promet un “supramonde” à notre “monde (actuel) d’après” déjà palpitant.
(*) Selon la doctrine, pour qu’une dette soit odieuse, et donc nulle, elle doit remplir deux conditions :
1) Elle doit avoir été contractée contre les intérêts de la Nation, ou contre les intérêts du Peuple, ou contre les intérêts de l’État.
2) Les créanciers ne peuvent pas démontrer qu’ils ne pouvaient pas savoir que la dette avait été contractée contre les intérêts de la Nation.
Il faut souligner que selon la doctrine de la dette odieuse, la nature du régime ou du gouvernement qui la contracte n’est pas particulièrement importante, puisque ce qui compte, c’est l’utilisation qui est faite de cette dette. Si un gouvernement démocratique s’endette contre l’intérêt de la population, cette dette peut être qualifiée d’odieuse, si elle remplit également la deuxième condition. Par conséquent, contrairement à une version erronée de cette doctrine, la dette odieuse ne concerne pas seulement les régimes dictatoriaux.
Le père de la doctrine de la dette odieuse, Alexander Nahum Sack, dit clairement que les dettes odieuses peuvent être attribuées à un gouvernement régulier. Sack considère qu’une dette régulièrement contractée par un gouvernement régulier peut être considérée comme incontestablement odieuse… si les deux critères ci-dessus sont remplis.
Il ajoute : « Ces deux points établis, c’est aux créanciers que reviendrait la charge de prouver que les fonds produits par lesdits emprunts avaient été en fait utilisés non pour des besoins odieux, nuisibles à la population de tout ou partie de l’État, mais pour des besoins généraux ou spéciaux de cet État, qui n’offrent pas un caractère odieux ».
Sack a défini un gouvernement régulier comme suit : « On doit considérer comme gouvernement régulier le pouvoir suprême qui existe effectivement dans les limites d’un territoire déterminé. Que ce pouvoir soit monarchique (absolu ou limité) ou républicain ; qu’il procède de la « grâce de Dieu » ou de la « volonté du peuple » ; qu’il exprime la « volonté du peuple » ou non, du peuple entier ou seulement d’une partie de celui-ci ; qu’il ait été établi légalement ou non, etc., tout cela n’a pas d’importance pour le problème qui nous occupe. »
Donc, il n’y a pas de doute à avoir sur la position de Sack, tous les gouvernements réguliers, qu’ils soient despotiques ou démocratiques, sous différentes variantes, sont susceptibles de contracter des dettes odieuses.
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Une volte-face à haut risque sur les “tariffs” – “crony-capitalism” et délit d’initié ne vont-ils pas de pair ?
https://x.com/TheoLaubry/status/1910032149765292460
Ben oui, y a comme quelque chose qui cloche ! 🙈🙉🙊
Le dollar américain, cette “monnaie de singe” que beaucoup d'”enchaînés” en Occident se sont refusés à voir venir à cause d’une allégeance sans faille à cet “ami imaginaire”: Les États-Unis. Et avec lui, une fuite en avant caractérisée alors que la dette publique américaine de plus de 14 000 milliards de dollars en 2011 fait à présent pâle figure au regard des 36 700 milliards de dollars aujourd’hui. Un “capital confiance” qui ne suffit désormais plus à faire rêver…
https://www.francetvinfo.fr/economie/le-dollar-monnaie-de-singe-expression-signee-myret-zaki-auteur-d-un-livre-intitule-la-fin-du-dollar_242141.html
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RAYMOND – 26 avril 2022 à 15 h 49 min
(…) Souvenons-nous – alors que les USA craignent à ce jour et plus que tout un embrasement avec l’Asie, malgré les apparences trompeuses – que l’Union économique eurasiatique tombe d’accord avec la Chine pour mettre cette fois en place un système financier et monétaire indépendant du dollar US. Mais rien de nouveau sous le soleil, en fait, car en 2009 – soit une année après la grande conflagration financière mondiale de 2008, débarquée des États-Unis [encore une fois] symbole par excellence des excès de la finance – le gouverneur de la Banque populaire de Chine, M Zhou Xiaochuan, était revenu à la charge contre l’”hégémonie du dollar” dans le cadre d’une conférence intitulée “Reform the international Monetary System”. Pour un nouvel ordre monétaire mondial. En 2018 – soit bien avant le choc sanitaire mondial aux conséquences économiques catastrophiques – Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient réaffirmé leur volonté de se passer du dollar américain dans le cadre de leurs échanges commerciaux. Sans compter que l’Arabie saoudite eu récemment encore – en mars 2022 – envisagé d’accepter le Yuan pour ses exportations de pétrole. Enfin, si l’ancienne Libye de Kadhafi et l’ancien Irak de Saddam Hussein se sont cassés les dents sur les “pétrodollars” – que le Vénézuela qui était le 4ème pays le plus riche du monde dans les années 1950 paie toujours son addition à l’empire américain ces dernières années – une entente de la Chine, des producteurs arabes d’hydrocarbures et de la Russie pour se passer du billet vert serait fatale pour l’économie américaine grevée par sa dette exponentielle. Et par analogie lourde de conséquences pour l’Europe (…)
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