Ma longue lutte contre l’orthodoxie

mars 8, 2013 0 Par Michel Santi

A l’heure où nos responsables politiques font preuve d’une ahurissante inertie :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130305trib000752363/l-occasion-manquee-des-europeens-face-a-la-crise.html

Tandis qu’une nouvelle cure d’austérité se prépare en France :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/05/l-executif-prepare-une-nouvelle-cure-d-austerite_1842794_3234.html

Et que son gouvernement rivalise d’orthodoxie avec l’Allemagne :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130304trib000752073/moscovici-nous-voulons-faire-redescendre-la-depense-publique-autour-de-53-du-pib.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130305trib000752278/deficit-public-la-france-sera-sous-les-3-en-2014-selon-moscovici.html

Pendant que certains commencent seulement – en ce mois de mars 2013 – à se poser les bonnes questions :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/03/la-bce-dans-la-ligne-de-mire-de-montebourg_1841994_3234.html

http://www.latribune.fr/economie/international/20130304trib000752163/et-si-les-banques-centrales-sortaient-leur-helicoptere-pour-combattre-la-crise.html

Et alors que les tensions sociales refont surface en France, sans même évoquer les pays européens périphériques :

http://emploi.blog.lemonde.fr/2013/03/05/la-mobilisation-anti-accord-emploi-a-la-peine/

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/03/05/securisation-de-l-emploi-tensions-et-demissions-chez-les-syndicats-signataires-de-l-accord_1842904_1698637.html

 

Voici une petite compilation de mes écrits, n’allant volontairement pas au-delà du mois d’août 2011, afin de ne pas me montrer (trop) prétentieux :

Ne mettais-je pas en garde, dès le 19/2/2010, contre Un long hiver Européen ?  (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-917/) :

« L’Allemagne industrieuse et exportatrice aurait-elle bénéficié de la même prospérité ces vingt dernières années si des nations comme l’Italie ou l’Espagne avaient appliqué à l’interne cette politique rigoriste dont se sont targués tous les Gouvernements Allemands successifs? L’Union est donc aujourd’hui confrontée à ses propres démons et il y a fort à craindre qu’elle ne réagisse – une fois de plus – en ordre dispersé. Les pays riches agiront donc dans leur seul intérêt, à savoir celui de la moindre dépense… Réflexe tristement et intrinsèquement Européen du chacun pour soi dès lors qu’il faut puiser dans ses réserves de guerre ou faire preuve de solidarité. »

En posant, dès le 27/2/2010, un diagnostic sans appel : Ne m’appelez plus jamais Europe! (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-922/) :

« Mais alors: pourquoi s’acharner contre la finance si la politique elle-même, dévoyée de sa noble mission de servir l’intérêt public, déguise sciemment la réalité afin de parvenir à ses fins? La crise des années 2007-2009 a-t-elle été provoquée par la gourmandise du milieu financier, par les bonus inacceptables de certains banquiers ou traders, ou par une politique qui, une fois de plus, s’est faite – le coeur léger – instrument et bras armé du système financier et capitaliste? La vérité est que la politique n’est plus qu’une excroissance de la finance, trop contente de lui rendre service à la moindre occasion. Une détérioration des conditions économiques européennes, qui semble aujourd’hui inévitable, fera franchir à cette crise ayant démarré en 2007 un nouveau palier dangereux car c’est les Etats eux-mêmes, leur crédibilité et leur aptitude à nous diriger sainement qui sera progressivement remise en question. Après la déconfiture confirmée ou prévisible de petits pays Européens – Grèce, Portugal, Irlande -, il conviendra de scruter avec la plus grande attention les développements au sein des « grandes nations » comme la France ou l’Allemagne. L’Europe est aujourd’hui devenue le maillon faible de l’économie globale. »

Et en affirmant que «  l’Union Européenne sera donc sacrifiée par manque de courage politique et offerte en pâture à la spéculation! » in  L’Europe : calculs politiques sans volonté politique, le 15/3/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-929/)

Ou encore que « la vulnérabilité exacerbée de ces nations dites « périphériques » totalement dépendantes de la charité des investisseurs étrangers contaminera très probablement les pays les plus solides de l’Union, c’est-à -dire son noyau. «  in Europe en danger, le 21/4/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-1288/)

Sachant que « la boîte de Pandore est grande ouverte » en ce 13/4/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-943/)

Ne tombe-t-il pourtant pas sous le sens qu’ » en privilégiant une élite et en mettant au régime sec la masse des citoyens, nos dirigeants politiques et financiers tuent le capitalisme et mettent nos démocraties en péril. Car point de démocratie politique sans démocratie économique » ? in Vous avez dit « démocratie »?, le 23/4/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-947/)

J’étais en effet bien seul à affirmer dès le 2/5/2010 dans L’Europe est l’Homme malade du monde qu’une guerre des monnaies surviendrait. Ce, près de trois ans avant son avènement, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-950/) :

« La bombe à retardement Européenne est enclenchée, la Grèce n’étant qu’une mise en bouche. Ne nous y trompons surtout pas: la vraie bataille est devant nous et elle consistera principalement en toutes sortes de manipulations visant à rembourser certains endettements en des monnaies fortement dévaluées. Bataille qui risque de se transformer en un Waterloo politique et financier pour certains pays riches de l’Union Européenne, la seule et unique question digne d’intérêt étant: qui prendra ces pertes? Il nous est en effet impossible tout à la fois moralement et matériellement d’exiger de la part de débiteurs – entreprises ou ménages – de poursuivre le paiement de leurs dettes exprimées en Euros alors qu’ils se débattent dans un quotidien constitué de valorisations immobilières déclinantes, de crédits personnels impossibles à rembourser pour cause de récession et d’une monnaie nationale en chute libre… Exit donc la technocratie Bruxelloise et les plans d’austérité stériles imposés par le F.M.I. . C’est aujourd’hui que ces choix doivent être faits et qu’il est impératif de modifier dans le sens d’une solidarité accrue notre système politique et financier Européen: la stabilité et l’avenir de la construction Européenne sont à ce prix. Est-ce là le grand projet Européen que nombre d’Euro-enthousiastes (dont je faisais partie) avions appelé de nos vœux? La réalité est que cette Europe ne fait plus rêver . «

En émettant un constat pourtant simpliste : « L’Euro agit à la manière d’un étalon or qui fige les cours des anciennes monnaies nationales ayant ainsi perdu toute faculté de dépréciation sans pour autant autoriser un quelconque mécanisme de remplacement permettant des transferts fiscaux salvateurs en période de forte crise. La BCE n’ayant par ailleurs nulle possibilité d’imprimer de la monnaie afin d’inonder de liquidités certains pays dans le besoin, les seuls restes dont peuvent bénéficier ceux des pays de l’Union en situation financière inextricable étant … le défaut de paiement! », in Europe : en attendant la phase finale…, le 5/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/old-article-951/) :

Ou encore : « Aujourd’hui, il ne s’agit plus de sauver la Grèce ou même des banques importantes de certains pays fragilisés : c’est les fondements même de l’Union qui sont menacés. », in L’Europe : combien de divisions ?, le 10/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/l’europe-combien-de-divisions/)

Nous n’étions que deux ou trois – au monde ! – à l’époque à nous élever contre l’austérité :

« L’austérité qui va s’abattre sur l’Europe est en passe d’achever l’Euro. Car l’avenir à très court terme et facile à deviner de l’Europe se réduira en un affrontement entre pays riches et pays pauvres de l’Union. Sous sa forme actuelle où ses pays aisés et ceux dans la tourmente regardent obstinément dans des directions opposées, l’Union Européenne est condamnée à disparaître car l’ouvrier qualifié allemand de Mercedes refusera toujours de payer pour le paysan ou pour le fonctionnaire grec! Attaquer le spéculateur, telle est la tentative désespérée de la Chancelière Allemande pour détourner l’attention des carences Européennes qui n’ont pourtant qu’un seul et unique remède: l’intégration politique totale. Qu’à cela ne tienne: les responsables politiques et économiques Européens préfèrent se livrer à des procès d’arrière garde et à des comptabilités d’épiciers plutôt que d’avoir le cran visionnaire! N’est-il pas tellement plus simple de céder aux sirènes de la démagogie que de tirer de précieux enseignements de la crise financière actuelle? Pourtant, ces technocrates sans imagination, sans souffle et sans vision du futur qui nous dirigent se rendent aujourd’hui compte – et pour la première fois depuis de nombreuses années – que leur opportunisme et leur couardise ne permettront plus le retour au « business as usual », car les populations Européennes sont usées et ne peuvent plus assumer le coût de leurs délires. L’abolition des frontières nationales étant aujourd’hui sérieusement remise en question par la crise financière et par la disparition de la croissance Européennes, nos politiciens – champions de la déréglementation et la dérégulation à outrance – devront se préparer très rapidement à affronter un nouveau fléau, celui du nationalisme. En effet, la période heureuse où l’Union Européenne – et avec elle le monde Occidental – pouvait conjuguer démocratie, souveraineté nationale et commerce transfrontalier illimité dans un seul et même temps présent est aujourd’hui révolue. En un mot comme en cent: L’Europe doit s’intégrer plus et nettement plus au risque de se désintégrer et d’être la proie des intégrismes. » in L’Europe devra marcher ou crever !, le 26/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/l’europe-marche-ou-creve/)

N’avais-je pas été un des premiers à prévoir l’effondrement du domino espagnol ? :

« L’Espagne est plus que jamais la dernière ligne de défense Européenne: Espérons pour l’Union qu’elle vaille mieux que la ligne Maginot! «  in Prochain Domino: l’Espagne! , le 29/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/espagne-domino/) et dans Un Baiser avant de mourir, le 17/6/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/un-baiser-avant-de-mourir/)

Et à appeler de mes vœux la solidarité européenne, tout en alertant contre les agitations et tensions sociales ? :

« Le projet Européen autrefois porté par le sacro saint Pacte de Stabilité présenté comme la panacée n’est donc pas parvenu à masquer une réalité criante que seuls les responsables Européens se sont obstinés à ignorer ces dernières années: des taux de productivité très différents, voire divergents, entre la majorité des pays de l’Union qui ont été exacerbés par l’inexistence d’un mécanisme qui aurait pu permettre l’harmonisation – ou l’adaptation – du taux d’intérêt Européen unique au sein de nations ayant un profil et un cycle d’activité propres. Cette réalité, aujourd’hui brutalement propulsée sur le devant de la scène à cause de l’aveuglement des technocrates bruxellois, contraint à des transferts immédiats de richesse vers la périphérie Européenne. Car la compétitivité économique n’est pas un pli qui s’acquiert du jour au lendemain en dépit de mesures de restructuration drastiques qui pourraient être adoptées sur le très court terme. Au final, la crise Européenne sera alourdie de conséquences politiques et sociales majeures qui remettront en question l’équilibre fragile et la délicate répartition des pouvoirs et des ressources entre l’Etat, le travail et les entreprises. La paix sociale que les politiques (de droite comme de gauche) ont cru acheter avec les aides, subventions, augmentation des salaires minimum … au total, autant de sucres jetés à la masse des citoyens pendant que des « happy fews » (gros entrepreneurs et grands spéculateurs) raflaient la mise en s’accaparant les vrais fruits de la croissance… cette quiétude de Gouvernements successifs n’ayant plus eu à gérer de crise sociale majeure depuis une quinzaine d’années est en train de s’effondrer sous le poids d’une interminable récession qui fait des ravages auprès de la classe moyenne conjuguée à un contexte démographique défavorable. Attendons-nous à des luttes acharnées, fratricides car au sein d’un même pays, entre fractions qui tenteront de redistribuer en leur faveur des ressources toujours plus maigres. Le combat politique et social va redevenir plus que jamais d’actualité… », in Une montée en puissance progressive mais irrésistible, le 30/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/ineluctable/)

Tout en mettant en garde contre le retour en force des vieux démons Européens, le 31/5/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/retour-des-demons-europeens/) :

« En réalité, l’Allemagne dit catégoriquement « nein » à une Union en passe de se transformer en une Union de transfert de richesses. Car l’Euro que l’on a connu ces dix dernières années agonise et il emportera avec lui la mièvre croissance Européenne attisant au passage la rancœur grandissante des Allemands à l’encontre de la quasi totalité de leurs alter ego de l’Union. C’est pourquoi nulle illusion ne doit plus aujourd’hui être entretenue sur les véritables intentions Allemandes qui sont arrêtées: la Grèce, l’Espagne et d’autres devront quitter l’Euro … ou s’acquitter d’amendes rédhibitoires qui leur serviront de leçon de vie tout en perdant au passage leur droit de vote au sein de l’Union. Celles des nations Européennes qui refuseront – ou qui échoueront – à ressembler à l’Allemagne devront la quitter! Son espace vital lui commande en effet d’être entourée de pays résolus à engranger les excédents dans une sorte de marche militaire harmonieuse – Wagnérienne – où toute l’Union est réglée au pas. Pourtant, ne vaudrait-il pas maintenir la cohésion Européenne au détriment de sa discipline fiscale et de sa Devise que de sauver l’Euro – et sa réputation – au prix d’un éclatement de l’Union? »

En effet : Quelque chose doit craquer!, le 20/6/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/quelque-chose-doit-craquer/) :

« Il faut en effet avoir une Foi du charbonnier pour prétendre que l’Europe s’est tirée d’affaire alors qu’elle patauge toujours dans son pêché originel ou – pour être plus prosaïque – structurel. Une descente aux enfers dans un contexte de marchés tourmentés est toujours d’actualité tant que chacun des membres de l’Union décidera de sa propre politique budgétaire et fiscale… C’est donc dans une telle conjoncture que les positions deviennent irréductibles entre les Banquiers Centraux qui, faisant ni plus ni moins leur job, prêchent l’austérité et les dirigeants politiques qui tentent de justifier leur approche par des théories économiques qu’ils ne maîtrisent même pas. Il est vrai que l’originalité et le courage sont des qualités dont sont totalement dénuées nos responsables politiques et économiques qui basent leur communication et qui justifient leur argumentation éculées derrière des concepts hyper conventionnels afin de ne pas prendre de risques susceptibles d’hypothéquer leur propre carrière! En fait, nos politiques nous parlent de ce que nous comprenons, à savoir que les excès de dettes et de dépenses publiques finiront par oblitérer nos économies et nos monnaies même si la relation de cause à effet entre les premières et les secondes n’est pas mécanique…Comment sortir de cet éternel débat (entre partisans et contradicteurs de l’austérité) qui nous réduit à tourner en rond et à compter les points dans un match stérile et ennuyeux opposant ceux qui veulent dépenser moins à celles qui sont traitées de « cigales » ? Comment en est-on arrivé à ce stade où nos politiques – et donc nos existences – sont entièrement conditionnées par le verdict de marchés financiers qui nous dictent nos dépenses ? Nos responsables sont devenus des chantres des « stimuli » , des pourfendeurs de déficits et des larbins des marchés obligataires! Ne rendraient-ils pas plus service à leurs nations respectives de se livrer – pour une fois – à un véritable et courageux travail intellectuel de remise en question en profondeur de notre système – dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est plus ou moins condamné – en privilégiant l’équilibre social qui, seul, ramènerait la confiance? »

Car reconnaissons qu’avec l’Allemagne, point de salut : « Comment se fait-il qu’une telle confusion prévale auprès des Allemands, qui les pousse ainsi à commettre l’erreur spectaculaire de tuer la très faible croissance Européenne et ce pour juguler une inflation (inexistante) qui, en outre, pourrait – si elle est contenue – contribuer à rendre supportables les dettes des membres tourmentés de l’Union? » le 25/6/2010 in (http://www.gestionsuisse.com/2010/avec-l’allemagne-point-de-salut/) et Des Préjugés Allemands…, le 28/6/2010, (http://www.gestionsuisse.com/2010/prejuges-allemands/)

Bref, j’avais – dès le 29/9/2010 – perdu mes illusions Européennes, (http://www.gestionsuisse.com/2010/illusions-europeennes/) :

« Le choix des armes n’est, de loin, pas aussi simple car la vraie – la seule – problématique est d’être en mesure de rétablir la croissance au sein de ces économies aux endettements pharamineux. Seule la croissance autorisera la réduction des ratios des endettements et des déficits par rapport au P.I.B., tout comme seules les exportations et reconstructions des tissus industriels permettront de restaurer une croissance digne de ce nom. Il semble pourtant que les seules ambitions de nos dirigeants consistent en la réduction de déficits leur permettant de rentrer dans les clous des critères Européens tout en se satisfaisant de croissances anémiques de l’ordre de 1%… »

Conclusion ? J’avais, dès le 27/12/2009, averti : « En contrepartie de cette vision court-termiste indigne d’hommes d’Etat responsables, il est absolument irréaliste de miser sur une majoration de la fiscalité des classes moyennes – déjà à son summum – sans mettre en péril irrémédiablement la très faible croissance qui semble se mettre en place. La problématique de l’endettement sera donc tant bien que mal gérée au jour le jour par nos Gouvernements jusqu’à ce qu’un point de non retour soit franchi. » in (http://www.gestionsuisse.com/2009/old-article-693/)

 

Aujourd’hui, nous en sommes hélas très proches.

Michel Santi

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